Le monde de l'éducation fait front commun contre les coupures

Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La demande du ministre de l'Éducation du Nouveau-Brunswick de réduire les budgets des districts scolaires de 2 % l'an prochain rencontre de l'opposition.
C'est ce qui ressort de la rencontre convoquée par le ministre Jody Carr, samedi, à laquelle ont pris part une soixantaine de personnes liées de près ou de loin à l'éducation, tant du côté francophone qu'anglophone.
« Les discussions ont été animées [...] dans les différents groupes de discussion, rapporte Jody Dallaire, de la Coalition des services de garde à l'enfance. Il y avait différents points de vue. Ça va être le rôle du ministre de faire la part des choses. »
Pour sa part, l'Association des enseignants francophones doute que la solution à la crise financière qui secoue la province passe par une réduction des budgets en éducation. « Notre système est déjà sous-financé », fait valoir Monique Caissie.
De son côté, la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick s'oppose vivement aux réductions budgétaires. « Ce qui ressort de tout ça, c'est que les anglophones sont aussi préoccupés que nous et malheureusement, ils sont moins organisés que nous. Je crois qu'ils vont être des alliés. Le slogan, aujourd'hui, c'est couper les coupures », conclut Jean-Marie Nadeau.