WikiLeaks dans la mire du gouvernement américain

Wikileaks annonce sur Twitter avoir été expulsé des serveurs d'Amazon.com.
Photo : http://twitter.com/wikileaks/status/10058229002272768
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le président des États-Unis, Barack Obama, a chargé un haut responsable de la lutte antiterroriste d'empêcher de nouvelles fuites de documents confidentiels, tandis qu'Amazon cesse d'héberger WikiLeaks.
Selon un communiqué de la Maison-Blanche, Russell Travers, directeur adjoint des services de partage d'information au Centre national de l'antiterrorisme, « dirigera un effort exhaustif visant à préparer et à mettre en oeuvre les réformes de structure dont la nécessité a été mise en lumière par les fuites de WikiLeaks ».
Le porte-parole de la Maison-Blanche a déclaré à la chaîne ABC que les autorités américaines examinaient leur stratégie vis-à-vis de M. Assange, et qu'« une enquête pénale est en cours sur la fuite et la mise en ligne de tous ces documents ».
« Notre gouvernement n'exclut rien. Je ne vais certainement pas le faire aujourd'hui », a ajouté Robert Gibbs.
Amazon cesse d'héberger WikiLeaks
L'hébergeur de WikiLeaks, le géant américain de la distribution en ligne, Amazon, a d'ailleurs cessé mercredi d'héberger le site, mettant un terme à sa collaboration et forçant WikiLeaks à revenir à son fournisseur suédois.
Ce matin, Amazon a informé mon équipe qu'il avait cessé d'héberger WikiLeaks.
Pendant ce temps, les réactions à l'encontre du fondateur de WikiLeaks fusent de toutes parts.
Son avocat clame que Julian Assange serait persécuté, tandis que l'ancien chef de cabinet de Stephen Harper, Tom Flanagan, a déclaré, avant de s'excuser, qu'il devrait être assassiné.
À ce sujet, l'avocat de M. Assange, Mark Stephens, a déclaré qu'une « infraction criminelle - l'incitation à tuer - avait été commise » en sol canadien, et qu'il relevait donc d'Ottawa de réagir.
Avec les informations de Agence France-Presse