Irving lance un cri d'alarme

L'entreprise forestière J.D. Irving lance un appel à tous les propriétaires de lots boisés privés du Nouveau-Brunswick, affirmant ne pas recevoir assez de bois provenant des terres privées.
J.D. Irving lance un appel à tous les propriétaires de lots boisés privés du Nouveau-Brunswick. L'entreprise forestière affirme qu'elle ne reçoit pas suffisamment de bois provenant des terres privées.
De leur côté, les propriétaires de lots boisés n'ont pas l'intention de répondre à l'appel d'Irving.
J.D. Irving fait paraître dans les journaux une publicité où elle réclame davantage de bois. L'entreprise affirme que les livraisons à ses scieries provenant des terres privées sont 40 % moins élevées que prévu cette année.
Cette publicité choque le vice-président de la Fédération des propriétaires de lots boisés privés, Jean-Guy Comeau. « Ce qui se passe aujourd'hui, c'est que si on coupe du bois pour M. Irving, ça nous coûte de l'argent pour lui donner ce bois », déplore-t-il.
Un marché concurrentiel
Selon les producteurs, J.D. Irving a diminué ses prix plus tôt cette année et a modifié ses critères de sélection pour le bois privé. Ils préfèrent attendre de meilleurs prix avant de couper leur bois.
Pour sa part, la porte-parole d'Irving, Mary Keith, affirme travailler très fort pour offrir des prix justes et compétitifs.
Selon Jean-Guy Comeau, ce sont des efforts insuffisants. « Il faut bien comprendre qu'en 2010, on ne peut pas négocier avec ces compagnies. Tu prends ce qu'ils te donnent ou tu t'en vas chez vous », ajoute-t-il.
J.D. Irving devra donc se conformer davantage à la réalité actuelle du marché si elle veut obtenir plus de bois des petits producteurs.