Le combat d'une femme de Rivière-du-Loup

Traitement contre le cancer (archives)
Marie-Hélène Dubé a recueilli près de 63 000 signatures pour sa pétition demandant que les prestations pour les personnes gravement malades passent de 15 à 50 semaines. Le député bloquiste Yves Lessard a d'ailleurs déposé sa pétition en début de semaine à la Chambre des communes à Ottawa.
Une femme de Rivière-du-Loup mène un combat pour modifier les règles de l'assurance-emploi pour les personnes gravement malades.
Marie-Hélène Dubé a recueilli près de 63 000 signatures pour sa pétition demandant que les prestations passent de 15 à 50 semaines. Le député bloquiste Yves Lessard a d'ailleurs déposé sa pétition en début de semaine à la Chambre des communes à Ottawa.
Un cancer de la thyroïde, qui s'est par la suite étendu aux ganglions, hante Mme Dubé depuis 2003. Sa grave maladie l'a forcée à cesser de travailler. En tant qu'employée contractuelle pour le gouvernement fédéral, elle ne bénéficie pas d'assurance collective. « Il faut prendre le temps de se soigner comme il faut. J'ai vécu ça de retourner au travail rapidement, parce que je n'avais plus de sous, mais j'ai eu une récidive pas longtemps après », explique-t-elle.
Les traitements contre le cancer demandent de longs et fréquents déplacements à l'hôpital, sans compter les effets secondaires. « Il faut arrêter complètement sa médication plusieurs semaines avant et faire une diète particulière. Donc, déjà quand on arrive au traitement, on est épuisé, parce qu'on a plus de médications », souligne la femme de Rivière-du-Loup.
À peine 40 % des Québécois bénéficient d'une assurance collective liée au travail. L'Association du cancer de l'Est du Québec revendique un changement rapide des règles sur l'assurance-emploi
Actuellement, aucun projet de loi n'est encore en marche à la Chambre des communes pour modifier les règles de l'assurance-emploi. D'ici là, Mme Dubé entame une série de signatures au Québec et ailleurs au Canada.
Marie-Hélène Dubé sera l'invitée de l'émission Tout le monde en parle dimanche dès 20 h sur les ondes de Radio-Canada.