Conclusion du coroner, 50 ans plus tard

Prenez note que cet article publié en 2009 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'écrasement d'un hydravion dans les eaux du lac Simon en 1957 serait bel et bien attribuable au mauvais temps, selon l'enquête menée à la suite de la découverte des restes de l'appareil il y a deux ans.
Le bureau du coroner a déposé, mercredi, son rapport sur les circonstances de l'écrasement d'un hydravion dans les eaux du lac Simon il y a plus de 50 ans. L'enquête du coroner, menée à la suite de la découverte des restes de l'appareil en novembre 2007, n'apporte aucun éclairage nouveau sur les causes de l'écrasement.
« Ce qui ressort, c'est vraiment que ce sont les conditions météorologiques - atmosphérique parce qu'on parlait de tempête de neige, de bourrasques, etc. - qui ont probablement été la cause de l'accident », explique la coroner Catherine Rudel-Tessier. À l'époque, la cause de l'accident avait été attribuée au mauvais temps.
Le rapport conclut également que le carburant utilisé dans l'appareil n'était pas recommandé pour ce type d'avion, bien que cela n'ait pas provoqué l'accident.
Des autopsies sur trois corps ont permis de déterminer que les occupants sont probablement morts noyés. Des tests d'ADN ont également permis d'identifier les corps et de confirmer qu'il s'agit bien des personnes qui étaient à bord de l'avion. La quatrième personne qui était à bord de l'appareil n'a pas été retrouvée.
L'hydravion, qui transportait quatre passagers, a disparu des radars le 21 novembre 1957. Ses occupants revenaient d'une expédition de chasse au parc du Mont-Tremblant. L'appareil faisait la navette entre le lac du Diable et Montpellier, dans la Petite-Nation. Des recherches avaient été menées dans les jours suivant l'accident, mais l'appareil n'avait jamais été retrouvé.
Des plongeurs amateurs ont finalement localisé l'épave l'automne dernier, après l'avoir recherchée pendant une dizaine d'années.