Couverture médiatique abusive, selon Quebecor

Prenez note que cet article publié en 2009 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La porte-parole de Quebecor, Isabelle Dessureault, accuse les médias concurrents de parti pris dans le dossier du lock-out au journal Le Réveil. Par ailleurs, elle réfute l'accusation d'embauche illégale de briseurs de grève.
Le lock-out au journal Le Réveil dure depuis maintenant un mois. Le coeur du conflit entre Quebecor et ses syndiqués réside dans le transfert à l'extérieur de la région de la mise en page de l'hebdomadaire et d'une partie de l'administration.
La porte-parole de Quebecor, Isabelle Dessureault, accuse les médias concurrents de parti pris dans ce dossier. Elle estime abusive la couverture médiatique d'une restructuration proposée, qui ne toucherait que sept travailleurs, alors que le syndicat parle plutôt d'une trentaine d'employés, en plus de la quarantaine d'emplois qui disparaissent avec la fermeture de l'imprimerie.
Elle indique que les médias concurrents ont très peu parlé des 150 emplois créés chez Vidéotron et Canoë depuis un an et demi dans la région. « Au delà du Quotidien directement, si on regarde la couverture accordée par les radios à ce conflit, honnêtement, c'est démesurée. »
Par ailleurs, la porte-parole de l'entreprise n'apprécie pas les gestes de pressions entrepris par la CSN. Après avoir convaincu 17 entreprises et organismes de cesser d'acheter de la publicité dans le journal, la CSN distribue des autocollants pour permettre aux résidents d'indiquer à leur camelot qu'ils ne veulent plus du journal dans leurs boîtes postales.

Isabelle Dessureault
« Ça nous amène à nous poser de sérieuses questions par rapport à même notre envie de continuer nos projets d'investissements dans la région, à force de faire en sorte qu'on frappe sur nous comme ça », déplore Mme Dessureault.
De plus, elle réfute l'accusation d'embauche illégale de briseurs de grève pour rédiger et produire le journal. « Nous respectons pleinement le Code du travail. Ça, je peux vous en assurer », affirme-t-elle.
Elle indique que l'hebdomadaire de Jonquière est fabriqué par les six cadres. Elle ajoute toutefois que des textes de sujets non locaux peuvent être écrits par l'agence de Quebecor QMI.
Mme Dessureault mentionne qu'actuellement rien ne permet de croire que les discussions pourraient reprendre entre le syndicat et la partie patronale pour mettre fin au lock-out.