Espoirs à l'eau

(archives)
Un incendie a complètement ravagé l'abattoir de Fugèreville, empêchant ainsi sa relance, prévue pour l'automne.
L'incendie qui a complètement ravagé l'abattoir de Fugèreville dans la nuit de lundi à mardi laisse les gens du Témiscamingue découragés. En effet, un promoteur, Les viandes du Nord, espérait relancer les activités d'abattage de boeuf dès l'automne à l'abattoir, qui avait fermé ses portes en 2003.
La perte totale du bâtiment va toutefois empêcher le projet de 2 millions de dollars de se concrétiser.
L'abattoir aurait conservé sa vocation multi-espèces, mais se serait spécialisé dans le boeuf. L'entreprise Les viandes du Nord souhaitait abattre près de 250 bouvillons par semaine.
Selon le promoteur, Guy Robert, le plan d'affaires était complété et l'abattoir aurait pu redémarrer d'ici l'automne 2009.
« Nous étions rendus à l'étape où le plan d'affaires était complété. Nous avions des approches auprès des divers paliers de gouvernement, auprès des partenaires financiers et partenaires régionaux. Autant avec le nord-est de l'Ontario qu'avec l'Abitibi et le Témiscamingue. Nous étions en bonne voie de réalisation. Tout était sur les rails », dit-il.
Les producteurs bovins de la région fondaient beaucoup d'espoir sur cette relance. Il aurait permis de commercialiser la viande sans avoir à passer par l'intermédiaire de grossistes.