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Place aux pourparlers

Le Journal de Montréal

Le Journal de Montréal (archives)

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2008 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Un conflit de travail est évité à court terme au Journal de Montréal. Le syndicat des employés et Quebecor Media s'assoiront à la table des négociations le 6 janvier prochain.

Radio-Canada a appris mardi qu'un conflit de travail est évité à court terme au Journal de Montréal. Une rencontre avec le conciliateur, nommé en urgence par le ministre du Travail David Whissel, a permis d'établir un calendrier de négociations.

À partir du 6 janvier, les deux parties entreprendront donc des négociations intensives sur le renouvellement de la convention collective.

Mardi, le syndicat et l'employeur doivent signer une lettre de trêve qui les engage à ne pas déclencher un lock-out ou une grève pendant ces négociations.

Les membres du syndicat, qui avaient rejeté les premières offres de Québécor Media, craignaient qu'un lock-out soit décrété par Quebecor Media dès le 2 janvier, puisque la convention collective arrive à échéance le 31 janvier prochain.

Un énorme fossé

Quebecor Media soutient avoir besoin de concessions importantes pour faire face au ralentissement économique qui pointe à l'horizon. L'entreprise demande l'augmentation des heures de la semaine de travail - de 30 à 37 heures - des employés pour un salaire identique. Une demande qui se traduirait par une diminution de salaire de l'ordre de 20 % à 25 %, selon le syndicat.

L'employeur voudrait obtenir aussi le droit à la convergence afin, clame-t-il, de s'adapter aux changements que connaît l'industrie des journaux dans le monde.

À la mi-décembre, le président de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, avait plaidé que les « mutations [sont] caractérisées par l'avènement d'une culture de la gratuité, la modification des habitudes des lecteurs qui tendent de plus en plus vers Internet, les réalités de l'information en temps réel et la transférabilité des contenus sur des supports numériques ».

Chantal Larouche, présidente de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN), avait pour sa part fait valoir que « Quebecor veut pouvoir alimenter tous les médias du groupe sans égard pour l'intérêt public ».

« On n'augmente pas la recherche et l'analyse, on reprend plutôt du contenu déjà existant. Les médias sont devenus des perroquets d'eux-mêmes. »

— Une citation de  Chantal Larouche, présidente de la FNC

Conflit au Journal de Québec

Au terme d'un conflit qui aura duré plus de 14 mois, les employés du Journal de Québec ont entériné, en juillet dernier, une convention collective d'une durée de 5 ans.

Cette dernière prévoit notamment des augmentations de 2,5 % par année ainsi qu'une semaine de vacances supplémentaire pour les employés temporaires. Les employés conservent la semaine de quatre jours, mais devront effectuer 37,5 heures de travail au lieu de 32 heures.

Au total, 252 employés étaient en arrêt de travail. Il s'agissait du plus long conflit de travail dans un quotidien de langue française au Canada.

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