La déclaration finale
Les pays membres publient une déclaration finale en 73 points, sans véritables engagements concrets, portant sur l'économie, l'environnement, la défense de la langue française et la paix et la démocratie.
La déclaration finale des 55 pays membres, en 73 points, sur 7 pages, comprend peu d'engagements concrets, mais plutôt des appuis et des déclarations d'intention.
Économie, crise financière et crise alimentaire
Les pays membres soutiennent:
- l'organisation d'un sommet international pour discuter des moyens d'améliorer la transparence, la solidité bancaire, l'intégrité et la gouvernance économique mondiale;
- l'idée d'un partenariat mondial pour l'alimentation et l'agriculture;
- une augmentation de l'aide aux pays en développement pour renforcer leurs politiques agricoles nationales, particulièrement en Afrique.
Environnement
Les pays membres soutiennent:
- les principes du protocole de Kyoto et l'objectif commun de réduire d'au moins 50 % les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050;
- l'inclusion des changements climatiques dans les stratégies de développement et dans d'autres prises de décisions.
Défense de la langue française
Les pays membres soutiennent:
- des garanties pour assurer la pleine reconnaissance de la langue française dans chacun des pays membres, ainsi qu'au niveau international;
- un renforcement de la place du français dans les systèmes d'éducation, en tout respect des compétences au sein des États. L'idée de la formation à distance des maîtres en Afrique a notamment été évoquée pour que davantage d'enfants africains puissent apprendre le français;
- des moyens de faciliter la diffusion et l'accessibilité de TV5 Monde.
Paix, démocratie et État de droit
Les pays membres soutiennent:
- la protection de la liberté de la presse, pour la garantir dans toute la Francophonie et au-delà;
- le rétablissement rapide de la démocratie et du respect de la Constitution en Mauritanie;
- la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo, pour oeuvrer à la paix et la stabilité dans la région africaine des Grands Lacs;
- l'aide humanitaire et à la sécurité des réfugiés et déplacés au Tchad, en République centrafricaine et dans le reste de cette région;
- les initiatives de paix au Darfour, en interpellant surtout le Soudan et le Tchad;
- la lutte contre la piraterie menée par les États côtiers du golfe d'Aden et de l'océan Indien;
- la relance déjà amorcée du processus démocratique au Liban.