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La contestation s'organise

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2007 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les médecins formés et diplômés à l'étranger veulent rencontrer le ministre de la Santé du Québec. Ils ne comprennent pas pourquoi certains d'entre eux ne peuvent pas faire leur résidence alors qu'ils ont réussi les examens du Collège des médecins.

Les médecins qui ont été formés et diplômés à l'étranger se demandent bien pourquoi une centaine d'entre eux n'ont pu avoir accès aux 87 postes de résident qui seront vacants, en septembre, dans les facultés de médecine, même s'ils ont réussi les examens du Collège des médecins.

Ils étudient la possibilité de demander une enquête à la Commission des droits de la personne afin de vérifier s'il y a eu discrimination dans les critères de sélection des facultés de médecine.

Maintenant regroupés au sein d'une coalition appelée l'Association des médecins d'ailleurs, ils réclament une rencontre avec le ministre de la Santé, Philippe Couillard.

Le président de cette nouvelle coalition, Comlan Amouzou, estime que le Collège des médecins a fait sa part et que la balle est maintenant dans le camp des universités.

« Là où ça bloque maintenant, c'est au niveau des facultés de médecine. La conférence de presse d'aujourd'hui, c'est pour réagir aux propos du docteur Réjean Hébert, qui a traité des médecins étrangers d'incompétents. Il est à la tête d'une grande institution qui a le devoir de former. Il faut qu'il propose les voies et moyens pour que ces gens puissent entrer en résidence », explique M. Amouzou.

Le ministre Couillard rencontre les facultés de médecine

Le ministre de la Santé ne semble toutefois pas du même avis que M. Amouzou. Mardi, Philippe Couillard a justement rencontré les doyens des quatre facultés de médecine du Québec pour discuter de l'intégration des médecins étrangers.

Il voulait demander aux doyens des facultés de médecine pourquoi ils avaient refusé les candidatures d'une centaine de médecins diplômés à l'étranger, alors que 87 postes de résident seront vacants en septembre.

À la suite de leur réunion, le ministre Couillard a rappelé l'autonomie des universités et s'est borné à annoncer d'autres réunions de travail, cette fois avec le Collège des médecins. « On a convenu de ne pas en dire plus pour l'instant sur les voies de solution qui apparaissent prometteuses, mais qui doivent également faire intervenir le Collège des médecins dans la phase d'évaluation des compétences », a dit M. Couillard.

Il semble qu'on veuille surtout que le Collège évalue mieux les compétences des médecins étrangers au moment des examens puisque, même après avoir réussi ces examens, les candidats sont refusés par les universités.

En attendant, les 87 places de résidence vont demeurer vacantes, sauf pour 6 ou 7 qui seront octroyées à des médecins québécois.

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