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Louise Beaudoin passe son tour

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2007 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'ex-ministre affirme qu'elle veut mener un combat pour la sauvegarde du français à l'écart du monde politique, mais qu'elle reste fidèle à son parti. De son côté, la présidente du PQ, Monique Richard, a elle aussi confirmé qu'elle ne se présentera pas.

On savait déjà que l'ancienne ministre péquiste Louise Beaudoin hésitait à se représenter dans la circonscription de Chambly lors des prochaines élections générales au Québec.

Les hésitations sont terminées: Mme Beaudoin explique, dans une lettre publiée dans des quotidiens, qu'elle ne fera pas de retour en politique. L'ancienne ministre de la Culture et des Relations internationales donne tout de même l'assurance de sa fidélité au Parti québécois.

Elle affirme que ses convictions souverainistes sont intactes et juge que « le mouvement souverainiste est solide et vigoureux ». Mais elle ne fait aucune mention de la performance du chef péquiste André Boisclair, elle qui avait appuyé Pauline Marois dans la course à la direction du parti.

Louise Beaudoin, 61 ans, écrit qu'elle poursuivra ses activités universitaires et de conférencière, et ajoute que son principal cheval de bataille est aujourd'hui la promotion et la défense de la langue française. L'ancienne ministre affirme que le dossier de la diversité linguistique aura un impact sur l'avenir du Québec.

Mme Beaudoin soutient que la sauvegarde du français doit provoquer la même prise de conscience que celle survenue au sujet de l'environnement. « Est-il normal que l'anglais soit en passe de devenir la seule langue des échanges internationaux et que les autres langues, dont le français, soient en recul constant? », demande l'ex-députée.

Louise Beaudoin a été défaite dans Chambly, en 2003, par près de 800 voix. André Boisclair l'avait invitée publiquement à être candidate au prochain scrutin.

Déjà, au cours des dernières semaines, un autre ancien ministre, Joseph Facal, avait confirmé qu'il ne ferait pas non plus de retour en politique. Pourtant, le PQ lui avait offert une circonscription de la région de Québec qui lui aurait permis de rester près de sa famille, selon les informations de Radio-Canada.

Le chef André Boisclair fait aussi l'objet de critiques sévères de l'aile gauche du PQ, qui lui reproche de récents propos où il affirme que son parti ne sera plus « copain-copain » avec les syndicats.

Monique Richard restera dans l'ombre

Par ailleurs, à Québec, à l'occasion d'une réunion d'organisation, Monique Richard, la présidente du PQ, a elle aussi fait savoir qu'elle ne sera pas candidate lors des prochaines élections, à l'instar d'un autre péquiste et syndicaliste bien connu, Marc Laviolette.

L'ancienne présidente de la Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ) invoque des raisons personnelles.

Le député de Charlevoix et organisateur politique du parti, Rosaire Bertrand, nie que son chef soit en position fragile.

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