Dur, dur, la vie de planchiste

Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le célèbre « Big O » est menacé de démolition et la mairesse de l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension s'oppose à la construction d'un nouveau parc de planche à roulettes.
Les planchistes montréalais ont la vie dure. Au moment même où leur installation la plus réputée, le « Big O », est menacée de démolition, le projet de construction d'un autre site est remis en question par la mairesse de l'arrondissement.
Situé à l'entrée de la piste d'athlétisme des Jeux olympiques d'été de 1976, le « Big O » sera démoli pour céder sa place au stade de 18 000 places de l'Impact de Montréal. Les planchistes souhaitent que la Régie des installations olympiques (RIO), la Ville de Montréal et le promoteur du nouveau stade, Saputo, déménagent la structure pour continuer d'en bénéficier.
Les adeptes du « Big O » en ont fait l'un des 10 lieux incontournables pour les planchistes du monde. Des magazines américains le citent en exemple.
À cette disparition annoncée, il faut ajouter l'opposition que rencontre l'édification d'un nouveau parc pour les planchistes dans l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. La mairesse d'arrondissement, Anie Samson, estime que ce ne sont pas ses concitoyens qui profiteront des infrastructures, mais les jeunes d'autres arrondissements. Selon elle, la pauvreté est telle dans son arrondissement que les jeunes du quartier ne pourront l'utiliser.
La mairesse entend s'opposer à cette nouvelle construction d'une valeur de 10 millions de dollars.