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Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le chef conservateur est la cible principale des trois autres chefs de parti lors du dernier débat télévisé avant le scrutin du 23 janvier. L'affaire Option Canada domine la première partie des échanges.
M. Harper, vous vous présentez un peu comme le « Monsieur Net » de la politique fédérale. Par ailleurs, les conservateurs ont eu quand même par le passé leur lot de scandales avant d'être délogés par les libéraux en 1993. Qu'est-ce qui nous garantit que vous pourriez diriger un gouvernement sans tâche?
M. Martin, le directeur général des élections va mener une enquête sur Option Canada. Cela a pris un certain nombre d'années, 11 ans, avant d'avoir des réponses claires sur cet organisme dit « secret ». Est-ce qu'on peut parler de transparence?
Avant le scandale des commandites, M. Duceppe, votre parti était en perte de vitesse. Vous le répétez, vous avez posé plus de 400 questions sur le scandale des commandites. S'ajoute là, Option Canada, qui vous offre de nouvelles munitions. Où serait le Bloc sans les scandales à Ottawa?
M. Layton, vous dénoncez le gouvernement libéral sur toutes les tribunes que vous décrivez comme un gouvernement corrompu. Pourtant, vous avez voté avec les libéraux de M. Martin au printemps. Donc, dans les faits, on peut comprendre que c'est vous qui avez permis à ce gouvernement de survivre jusqu'en décembre?
Le temps d'attente pour les chirurgies, selon les chiffres, a doublé depuis que les libéraux sont au pouvoir; on est passé de 9 à 18 semaines d'attente. Il y a un jugement de la Cour suprême qui ouvre la porte au secteur privé dans la santé. On sait que le système mixte fonctionne dans d'autres pays. Pourquoi a-t-on si peur du privé?
Il y a des promesses de millions de dollars pour soigner les gens en attente de traitements dans une autre province. C'est pas un aveu de la faillite du système?
Au sujet du contrôle des armes à feu. M. Layton, deux événements récents, une jeune fille qui a été abattue à Toronto, une policière à Laval aussi, récemment. Votre parti, comme les conservateurs, propose des peines sévères pour des crimes commis avec des armes à feu. Or, on sait que 95 % des armes impliquées dans les meurtres sont illégales. Le plus gros problème n'est-il pas la contrebande?
M. Harper, la lutte à la criminalité est votre cheval de bataille. M. Duceppe disait qu'il y a une baisse de la criminalité de 17 % au Canada. Il y a moins de meurtres par balle selon les statistiques et là où l'on a appliqué la ligne dure, la criminalité avait augmenté. Qu'est-ce qu'on fait avec cela?
Suicide assisté. Il y a un procès qui va faire beaucoup de vagues cette année. Une mère de famille de Montréal qui est accusée d'avoir aidé son fils atteint de sclérose en plaques à mettre fin à ses jours. Si l'un de vos proches est condamné à mourir dans des douleurs atroces et vous demande à mettre un terme à son agonie, qu'est-ce que vous faites?
Se procurer de la marijuana est un jeu d'enfant, à l'école notamment. Qu'est-ce qu'il faut faire selon vous, M. Duceppe? Est-ce que solution passe par la décriminalisation?
Le taux de chômage est 2 fois plus élevé chez les immigrants que chez les Canadiens de naissance. Est-ce qu'on s'occupe d'eux, à l'extérieur des campagnes électorales?
M. Harper, l'une de vos promesses est de baisser la TPS graduellement. Est-ce que la baisse de la TPS ne va pas profiter surtout aux gens les mieux nantis?
Sur la question de la pauvreté. M. Martin, c'était la promesse des libéraux en 1993 d'éliminer la pauvreté des enfants d'ici l'an 2000. Or, il y a toujours 1,2 million enfants qui vivent dans la pauvreté au Canada. Pourquoi avez-vous échoué sur cette promesse?
M. Layton, un de vos candidats, M. Lauzon, propose de nationaliser le pétrole. Est-ce que vous êtes d'accord, et est-ce le moyen d'éviter d'être pris en otage par les compagnies pétrolières?
Il y a plusieurs dossiers en litige entre le Canada et les États-Unis. Le ton a monté dernièrement au point où l'ambassadeur américain a accusé le gouvernement canadien de faire de la petite politique. M. Martin, est-ce qu'on a les moyens d'être en chicane avec un si puissant voisin?
M. Layton, le Bloc québécois a un succès indéniable depuis plusieurs années au Québec. Est-ce que les partis fédéralistes ne sont pas un peu responsables de cette situation là?
M. Martin, vous avez surpris tout le monde hier avec votre proposition sur la clause dérogatoire. Pourquoi une proposition pareille? Un geste de désespoir?
M. Harper, le problème du statut du Québec demeure entier. Vous comptez le régler en réglant le déséquilibre fiscal. De quelle façon allez-vous vous y prendre et combien cela coûtera-t-il?
M. Martin, les provinces crient famine pendant que les milliards s'accumulent à Ottawa. Pourquoi ne pas reconnaître l'existence d'un déséquilibre fiscal?
Pour consulter le débat des chefs sur le web, vous devez disposer d'un ordinateur suffisamment rapide et équipé de haut-parleurs et d'un modem ou une connexion haute vitesse.