Hamad confirme l'abandon du projet du Suroît

Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le ministre des Ressources naturelles du Québec a annoncé mecredi l'abandon définitif par son gouvernement du projet de construction de la centrale électrique au gaz du Suroît, à Beauharnois.
Le ministre des Ressources naturelles du Québec, Sam Hamad, a annoncé mercredi après-midi l'abandon définitif, par son gouvernement, du projet de construction de la centrale thermique du Suroît, à Beauharnois.
Les libéraux comptaient mettre sur pied cette centrale au gaz pour augmenter la production d'électricité au Québec.
Depuis, a précisé le ministre, Hydro-Québec a présenté d'autres projets, dans les secteurs de l'énergie éolienne et de l'efficacité énergénique.
Le ministre Hamad a admis que l'opposition du public a joué un rôle dans la décision du gouvernement de renoncer à son projet.
Les opposants s'inquiétaient de la pollution atmosphérique qu'aurait engendrée cette centrale, alors que les grandes nations industrielles tentent de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre en vertu du protocole de Kyoto, signé en 2002.
Le renouvellement des réserves d'eau dans les bassins des grands barrages du Nord québécois en raison des fortes quantités de pluie reçues ces derniers mois aurait également joué dans la décision de Québec d'enterrer définitivement le projet.
Selon Hydro-Québec, les réserves d'eau actuelles des barrages hydro-électriques seraient suffisantes pour répondre à la demande pendant au moins quatre ans.
Dès le matin, le premier ministre Jean Charest avait déclaré que son gouvernement s'était rallié à l'avis de la Régie de l'énergie, qui concluait en juillet dernier que le projet du Suroît n'était pas indispensable.