Le chanteur wolastoqey Jeremy Dutcher de passage au Nouveau-Brunswick

L’auteur-compositeur de la Première Nation Neqotkuk (Tobique), Jeremy Dutcher est au Nouveau-Brunswick pour sa tournée pancanadienne Motewolonuwok. La langue wolastoqey est au cœur de sa démarche artistique.

Revenir dans sa province d’origine est particulièrement significatif pour Jeremy Dutcher.

Les chansons que je chante sont dans notre langue, elles vivent ici, explique-t-il. De les chanter chez moi pour des gens qui parlent la langue, qui revendiquent sa survie et qui ont de l’intérêt pour notre culture, ça signifie beaucoup.

Nous nous trouvons actuellement à un moment important où de nombreuses personnes reviennent à la compréhension de l’importance de notre langue.

Chaque fois que je viens à Moncton, c’est génial de voir nos frères et sœurs Acadiens soutenir nos initiatives, poursuit-il.

Jeremy Dutcher affirme qu’une forte alliance existe entre les Autochtones et les Acadiens, car ils se comprennent, estime-t-il. Cette conversation autour de la langue, maintenir cette culture solide, il y a une forte possibilité que c’est ici que ce travail peut être effectué.

Un spectacle haut en couleur

La tournée de spectacles entamée cet automne s’arrête dans 22 villes canadiennes.

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Jeremy Dutcher chante en wolastoqey et en anglais les chansons de son deuxième album Motewolonuwok, mais le spectacle présente aussi d’autres de ses compositions préférées plus anciennes.

Il était en spectacle à guichet fermé vendredi au Playhouse de Fredericton. Il sera au Théâtre Impérial de Saint-Jean samedi soir et au Théâtre Capitol de Moncton dimanche soir.

Dans certains de mes spectacles, je porte cette veste super spéciale faite par l’artiste autochtone de Montréal Caroline Monnet, nous venons de faire l’objet d’un article dans le magazine Vogue pour cela !, s’enthousiasme-t-il.

Après le Nouveau-Brunswick, il poursuit sa tournée en novembre en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.