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De London à Québec : quand les tueurs de masse s’inspirent les uns des autres

Deux bouquets de fleurs déposés devant une murale.

Des fleurs fraîches ont été déposées sur les lieux de l'attaque du monument commémoratif de l'attaque de London.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Nikundana

Les similitudes sont frappantes entre l’attaque au camion bélier contre une famille musulmane de London et l’attaque de la grande mosquée de Québec, estime l’étudiante au doctorat en sociologie Sophie Marois.

Elle était présente en Cour supérieure de l’Ontario à Windsor durant tout le procès de Nathaniel Veltman.

Elle appartient aussi au comité citoyen 29 janvier je me souviens en solidarité avec les victimes de l’attaque de la Grande mosquée de Québec.

Les attaques elles-mêmes sont idéologiquement liées, mais on a aussi découvert à travers le processus judiciaire que les auteurs s'inspirent les uns des autres, constate Sophie Marois. Elle qualifie ces similitudes de troublantes.

Selon elle, il est important de tisser des liens entre les deux villes.

Des croyants écoutent une prière dans une mosquée.

Une prière est donnée quelques heures avant le début des cérémonies de commémoration de l'attaque de la grande mosquée de Québec le 29 janvier 2023. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Philippe L'Heureux

Attaque de London : procès de l'accusé

Consulter le dossier complet

Nathaniel Veltman regarde devant lui pendant les déclarations d'ouverture de la procureure de la Couronne, Sarah Shaikh au palais de justice de Windsor, le 11 septembre 2023.

Dans son rôle auprès du comité citoyen de Québec, elle a contribué à établir ses relations, notamment par l’invitation de personnes de London dans les commémorations annuelles.

Ça aide un peu dans le processus de guérison de savoir cette solidarité-là.

Une citation de Sophie Marois, étudiante au doctorat en sociologie

Le professeur associé en gestion des urgences Jack L. Rozdlisky, de l’Université York, a aussi voyagé jusqu’à Windsor pour assister à certaines parties du procès.

Selon lui, les procédures vont dicter la manière dont les crimes violents en lien avec des idéologies extrémistes seront traités par le système de justice.

Jack L. Rozdilsky, professeur associé en désastre et gestion de crise de l'Université York devant la Cour supérieure à Windsor.

Le professeur associé Jack L. Rozdilsky a suivi une partie des procédures à Windor.

Photo : Radio-Canada / Katherine Brulotte

Il espère aussi que le verdict et une éventuelle désignation de terroriste du meurtrier pourraient contribuer à décourager d’autres personnes de commettre des gestes de violence.

Le verdict de culpabilité prononcé par les jurés ne permet pas de déterminer, au sens de la loi, si le geste a été considéré comme un acte de terrorisme.

La juge leur avait expliqué que, si l’accusé avait planifié les gestes et délibérément commis les meurtres ou s’il les avait perpétrés dans le but de répandre la terreur, une seule de ces conclusions sans un doute raisonnable était suffisante pour un verdict de meurtre prémédité.

Le chemin légal emprunté par les jurés pour leurs délibérations est confidentiel.

La juge pourrait toutefois tirer cette conclusion de l’examen des faits lors des audiences sur la détermination de la peine.

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