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Le plan pour sauver l’isthme de Chignecto pourrait être présenté d’ici un an

Environ 35 milliards de dollars en marchandises passent chaque année par la route qui relie le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, une mince bande de terre.

Un train de marchandises est photographié des airs. Les rails sont très près de la berge et de l'eau.

Un train de marchandises du Canadien National et, à gauche, l'autoroute Transcanadienne sur l'isthme de Chignecto.

Photo : CBC / Shane Fowler

Radio-Canada

Un plan pour sauver l’isthme de Chignecto pourrait être présenté d’ici 12 mois, selon un haut fonctionnaire du gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

L’isthme de Chignecto est une bande de terre où se situe la frontière du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Chaque année, environ 35 milliards de dollars en marchandises passent par l’autoroute Transcanadienne et par le chemin de fer du CN, qui traversent l’isthme.

Les collectivités et les infrastructures de cette zone de faible élévation sont protégées par des digues et par des aboiteaux, mais les perturbations climatiques menacent l’isthme d’inondations.

Renforcer les protections pourrait coûter 600 millions de dollars sur 10 ans.

Peter Hackett, sous-ministre au ministère des Travaux publics de la Nouvelle-Écosse, a affirmé mercredi à la sortie d’un comité de l’Assemblée législative qu’il était trop tôt pour dire quand des travaux sur l’isthme pourraient commencer. Il pense qu’un plan et des appels d’offres pourraient être présentés d’ici 12 mois.

Les membres de l’équipe de Peter Hackett ont rencontré leurs homologues néo-brunswickois mercredi et jeudi. Environ 70 % du réseau de digues est situé du côté du Nouveau-Brunswick.

Travail complexe et menaces de poursuites

Le travail préparatoire à des travaux inclut des consultations auprès des Premières Nations et du public dans son ensemble, de même que l’obtention de permis. Peter Hackett dit que ce travail est généralement une formalité mais qu’il est plus complexe dans ce cas-ci puisque deux gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral doivent coopérer.

Des tuyaux brisés et couverts de boue.

Un aboiteau fortement endommagé à Amherst, une ville de la Nouvelle-Écosse située à la frontière du Nouveau-Brunswick. (Photo d'archives)

Photo : Michel Nogue/Radio-Canada

Or, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick menacent de poursuivre Ottawa devant les tribunaux. Les deux provinces soutiennent que la responsabilité de payer pour ces travaux incombe au gouvernement fédéral.

Ottawa offre plutôt de financer la moitié de la facture et de laisser les deux provinces maritimes se diviser l’autre moitié.

En attendant que l’on s’entende sur une stratégie et sur un mode de financement, le sous-ministre Hackett a rappelé que les deux provinces ont travaillé sur des plans d'urgence pour maintenir la circulation des biens si jamais de fortes tempêtes ou des crues forçaient la fermeture de la Transcanadienne sur l’isthme.

D’après le reportage de Michael Gorman, CBC

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