Le projet de loi sur l’alimentation à l’école avance à Ottawa, plusieurs applaudissent
Le député libéral d'Acadie-Bathurst, Serge Cormier, continue de faire avancer son projet de loi à Ottawa pour que les enfants n'aient pas le ventre vide à l'école.
Photo : Radio-Canada
Le député libéral d'Acadie-Bathurst, Serge Cormier, a défendu mercredi son projet de loi C-322, en deuxième lecture à la Chambre des communes, pour un cadre national pour les programmes d'alimentation en milieu scolaire.
Pendant ce temps, les intervenants qui travaillent à l'amélioration de l'alimentation des enfants dans les écoles applaudissent l'initiative.
Le député Serge Cormier affirme que la question de l'alimentation des enfants à l'école l'interpelle depuis longtemps.
Je me rappelle quand j'étais à l'école, en première, deuxième, troisième année, j'avais des amis qui n'avaient grand-chose dans leur boîte à lunch ou parfois même qui n'avaient pas de boîte à lunch
, dit-il.
Le député libéral fédéral d'Acadie-Bathurst, Serge Cormier, dit qu'il réfléchit à l'alimentation des enfants en milieu scolaire depuis de nombreuses années.
Photo : Radio-Canada / René Landry
Même si cette question se trouve dans le champ de compétence des gouvernements provinciaux, le député fédéral constate qu'il y a des trous dans certains programmes, notamment au Nouveau-Brunswick.
Si vous prenez au Nouveau-Brunswick, dernièrement le gouvernement Higgs a donné des fonds pour faire des programmes de déjeuners dans les écoles, seulement à certaines écoles et d'autre n'en ont pas eu
, déplore-t-il. Moi, je trouve ça injuste, inéquitable.
Une initiative très bien accueillie
La présidente de la Fondation des petits déjeuners de la Péninsule acadienne, Wanita McGraw, applaudit l'initiative du député fédéral.
Wanita McGraw, la présidente de la Fondation des petits déjeuners de la Péninsule acadienne, applaudit le projet de loi déposé par le député libéral d'Acadie-Bathurst Serge Cormier.
Photo : Gracieuseté de Wanita McGraw.
Tous les enfants au Canada devraient pouvoir manger,
insiste-t-elle. Et pour plusieurs raisons, outre l'éducation : l'estime de soi, l'aspect santé, social et ça limite le décrochage.
Pour Jill Van Horne, coordonnatrice chez Nos aliments Sud-Est NB, l'alimentation scolaire est une priorité.
Elle note que la situation est différente selon les écoles ou les communautés. La loi fédérale serait un coup pouce important.
Avec un programme national, ça ajoute un appui et un investissement direct aux programmes [existant]
, souligne-t-elle. C'est vraiment ce dont on a besoin, un programme qui partage les coûts.
L'initiative d'Alexis Légère, qui fait pousser des légumes en collaboration avec des élèves de l'école Marguerite-Bourgeoys, à Caraquet, pourrait faire de petits d'après lui.
Photo : Radio-Canada / Mario Mercier
Alexis Légère, dont la jeune entreprise, Les racines Légère, fait pousser des légumes en collaboration avec une école primaire de Caraquet, voit aussi d'un bon œil le projet de loi C-322.
Si un projet de loi permettait de faciliter des projets du genre à s'implanter dans des écoles, ce serait bénéfique pour tout le monde.
Yohan Comeau et Charles-Antoine Mourant, des élèves de l'école primaire Marguerite-Bourgeoys de Caraquet, manipulent quelques plants.
Photo : Radio-Canada / Mario Mercier
Le député Serge Cormier espère que son projet deviendra une loi le plus rapidement possible.
