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La Journée de la vérité et de la réconciliation soulignée à Mashteuiatsh

Des femmes vêtues de régalias.

Certaines personnes ont choisi de s'habiller avec des habits traditionnels.

Photo : Radio-Canada / Andréanne Larouche

Radio-Canada

La Journée de la vérité et de la réconciliation s’est amorcée très tôt samedi matin à Mashteuiatsh avec une cérémonie du lever du soleil.

Dans la communauté, la journée s’appelle aussi Mon coeur est un tambour puisque cet instrument occupe une place importante dans la culture innue.

En plus de la cérémonie, une œuvre collective a été créée le long de la promenade longeant le lac Saint-Jean. Plusieurs activités gratuites et des moments de recueillement sont aussi prévus tout au long de la journée de même qu’une marche dans les rues de Mashteuiatsh.

Ça a amené des traumatismes intergénérationnels, c'est prouvé. Parfois, certains trouvent qu'on en parlent encore, mais ça ne fait pas tant d'années qu'on en parle, parce que ces gens-là n'en parlaient pas. Ça commence à sortir et c'est des blessures qui sont longues à guérir, explique Sylvie Langevin, qui est membre du conseil de la communauté.

Elle croit qu'il y a encore beaucoup de travail de sensibilisation à faire, tant auprès de la population que des gouvernements.

Il y a plus de chemin qui a été fait au fédéral qu'au provincial. Au provincial, il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites, comme admettre le racisme systémique, c'est la base. Il va falloir plus d'ouverture.

De nombreuses personnes ont choisi de porter le chandail orange symbolisant la discrimination et les injustices dont ont été victimes les survivants des pensionnats pour Autochtones.

Le dernier établissement du genre qui a fermé ses portes au Québec était celui de Pointe-Bleue.

La sensibilisation au cœur de la journée

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation se tient dans une optique de guérison, mais aussi de sensibilisation à la réalité des communautés autochtones.

Cette années, un volet intéressant a été ajouté à Mashteuiatsh.

Germaine Dubé et Josée Thomas.

C’est la première fois que Germaine Dubé de Mashteuiatsh et Josée Thomas de Saint-Jean-sur-Richelieu se rencontrent, après avoir correspondu pendant un an.

Photo : Radio-Canada / Andréanne Larouche

Une vingtaine de femmes de Saint-Jean-sur-Richelieu sont venues au Lac-Saint-Jean. Ces allochtones correspondent depuis un an maintenant avec des femmes de Mashteuiatsh pour apprendre à les connaître.

C’est une façon de briser les stéréotypes et d’être solidaires.

Elles se sont donc rencontrées pour la première fois samedi et c'était un moment très émotif.

On a une très belle connexion. Ils nous reçoivent comme s'ils nous aimaient depuis toujours. Je n'en reviens pas de leur ouverture, de leur coeur. Ça me touche beaucoup, mentionne Josée Thomas de Saint-Jean-sur-Richelieu.

C'était ça mon but d'aller les chercher et de s'ouvrir entre nous autres [...] Ils nous amènent de l'amour et c'est ça qu'on a besoin avec toutes les émotions qu'on a vécues, soutient de son côté Germaine Dubé de Mashteuiatsh.

D’après les informations d’Andréanne Larouche

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