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Coupable d’avoir agressé sexuellement une autre femme, en pleine rue, à Québec

Photographie de la page Facebook de l'agresseuse. Elle porte une tuque noire et une chemise à carreaux.

Kathy Gagnon Boutet a bouleversé la vie d'une femme de la Colombie-Britannique qui était de passage à Québec, en lui empoignant les deux seins.

Photo : Facebook Boutet Gagnon Katy

Une jeune femme de la Colombie-Britannique de passage à Québec a vu sa vie bouleversée après s'être fait empoigner les seins par une inconnue, en pleine rue.

Kathy Gagnon-Boutet a reconnu sa culpabilité à une accusation d'agression sexuelle, la semaine dernière, au palais de justice de Québec.

Le 24 octobre 2022, la victime âgée d'une trentaine d'années séjournait dans la Vieille-Capitale pour le travail.

Au milieu de l'après-midi, elle profite d'une pause pour aller marcher sur la rue Saint-Jean. Alors qu'elle passait près d'un banc où est assise Gagnon-Boutet, cette dernière s'est levée pour se placer devant la victime. Elle agrippe alors les deux seins de la femme.

Trouvez-vous ça drôle

Alors que la procureure de la poursuite, Me Andréanne Sirois relatait ces faits au Tribunal, le juge est intervenu auprès de l'accusée.

Trouvez-vous ça drôle, lui a lancé l'honorable Jean-Philippe Robitaille en lui demandant pourquoi elle riait.

Sûrement parce que je suis nerveuse, a donné en guise d'explication l'agresseuse âgée de 40 ans.

La victime qui a assisté à l'audience par vidéoconférence, depuis la Colombie-Britannique, a tenu à prendre la parole. Je me suis sentie seule et vulnérable, a-t-elle témoigné.

Victime dévastée

S'exprimant en anglais, la femme dit avoir passé le reste de sa semaine à Québec, enfermée dans sa chambre d'hôtel.

Depuis, elle vit avec un sentiment d'insécurité et est en proie à des attaques de paniques, particulièrement lorsqu'elle voyage pour son emploi.

Elle a eu des pensées suicidaires et souffre de symptômes d'anxiété et de dépression.

Me Andréanne Sirois

Me Andréanne Sirois, procureure aux poursuites criminelles et pénales (DPCP)

Photo : Radio-Canada

Geste gratuit

Qualifiant l'agression de geste gratuit, le juge Robitaille a sermonné Gagnon-Boutet : Vous avez porté atteinte à son intégrité physique.

Le magistrat a alors constaté que l'agresseuse hochait non de la tête.

Ça me laisse croire que vous pourriez récidiver, a déploré le juge puisque la femme ne semble pas avoir de remords.

À la suggestion des avocats de la poursuite et de la défense, il lui a imposé six mois d'emprisonnement.

Kathy Gagnon-Boutet en est à sa deuxième condamnation pour des crimes à caractère sexuel.

En 2017, elle a reconnu sa culpabilité à une accusation de contacts sexuels sur un adolescent de 14 ans, ce qui lui avait valu 90 jours de prison.

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