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Testament : le regard de Denys Arcand sur une époque « opaque et complexe » 

Denys Arcand a présenté son dernier film aux médias lundi.

Radio-Canada

Lundi s’est tenue à la Place des arts de Montréal la première médiatique du dernier film de Denys Arcand, Testament, qui prendra l’affiche le 5 octobre. Rectitude politique, anticolonialisme, questions identitaires et de genre, tempête médiatique… Le film aborde avec humour des enjeux bien actuels. 

Le vingt-quatrième film du réalisateur des Invasions barbares (2003) met en scène Jean-Michel Bouchard, incarné par Rémy Girard, un semi-retraité en décalage avec son époque et qui a perdu foi en l’humanité.

L’époque dans laquelle on vit est opaque, troublée, horriblement complexe et je ne pense pas qu’il y ait personne qui puisse comprendre exactement ce qui se passe.

Une citation de Denys Arcand

La quiétude de sa maison de retraite, gérée par Suzanne (Sophie Lorain), sera troublée par l’arrivée d’activistes qui protestent contre une fresque historique représentant la rencontre entre des colons et des autochtones. Bien engoncé dans ses convictions, Jean-Michel réagira plutôt mal à cette initiative, caractéristique selon lui d’une époque dominée par la rectitude politique. 

Montage de trois photos des interprètes.

Rémy Girard, Sophie Lorain et Marie-Mai font partie de la distribution de « Testament ».

Photo : TVA Films

Moi aussi, il y a des changements auxquels je dois m’habituer et avec lesquels je dois vivre, explique Rémy Girard. Parfois, j’ai des réflexions un peu intempestives, et ma blonde me remet à ma place en me disant : "Ce que tu viens de dire, c’est réactionnaire."

Au fil du récit, son personnage de 73 ans retrouvera toutefois le goût à la vie en rompant la solitude et en trouvant l’amour auprès d’une fonctionnaire en perte de repères. 

Dans cette société si discordante où tout le monde semble avoir sa propre opinion, il y a quelque chose d’universel qui se dégage : cette solitude a besoin d’être remplie, elle a besoin d'être arrosée par quelque chose d’autre que juste la revendication, explique Sophie Lorain.

Je pense qu’en bout de ligne, le constat, c’est qu’on a tous besoin les uns des autres. 

Avec les informations de Nabi-Alexandre Chartier, journaliste à Radio-Canada.

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