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Un premier groupe de réfugiés du Haut-Karabakh entre en Arménie

Des femmes attendent groupées.

Des résidents se rassemblent au bord de la route alors que des réfugiés de la région du Haut-Karabakh se rendent au village de Kornidzor, où a été installé un centre humanitaire.

Photo : Reuters / Irakli Gedenidze

Agence France-Presse

Un premier groupe de réfugiés fuyant le Haut-Karabakh est entré dimanche en Arménie, a constaté une équipe de l'AFP à la frontière avec cette région majoritairement peuplée d'Arméniens, où l'Azerbaïdjan a remporté cette semaine une victoire militaire éclair.

Quelques dizaines d'habitants de ce territoire, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont arrivés au centre d'accueil mis en place par le gouvernement arménien à Kornidzor.

Certains réfugiés ont déclaré à l'AFP qu'ils venaient du village frontalier d'Eghtsahogh, tandis que d'autres ont expliqué avoir parcouru de plus longues distances dans cette zone montagneuse du Caucase.

Un convoi de la Croix-Rouge traverse le poste de contrôle.

Un poste de contrôle arménien à la frontière avec l'Azerbaïdjan et la région du Haut-Karabakh, près du village de Kornidzor.

Photo : Reuters / Irakli Gedenidze

Les forces de l'Azerbaïdjan poursuivaient dimanche leurs opérations visant à rétablir leur contrôle total sur le Haut-Karabakh, après leur offensive qui suscite des inquiétudes quant au sort des 120 000 personnes vivant dans cette région.

Les autorités arméniennes du Haut-Karabakh ont annoncé dimanche que les civils laissés sans logement à cause des dernières violences seraient transférés en Arménie avec l'aide des soldats de maintien de la paix russes, présents sur place depuis la précédente guerre, en 2020.

Un homme interrogé par l'AFP a déclaré avoir fait partie de la résistance séparatiste jusqu'à ce que l'assaut donné par l'Azerbaïdjan oblige les rebelles à capituler, mercredi.

Nos familles étaient dans les abris. On était dans l'armée, mais hier, on a dû déposer nos fusils. Alors on est partis, a dit ce villageois d'une trentaine d'années qui attendait avec d'autres de se faire enregistrer au centre humanitaire installé à Kornidzor.

Un Arménien porte le portrait du défunt à l'avant d'un cortège funéraire.

Dans un cimetière militaire de la ville de Stepanakert, au Haut-Karabakh, des personnes assistent aux funérailles d'un membre des troupes séparatistes du Haut-Karabakh qui a été tué lors d'un conflit avec les forces armées azerbaïdjanaises.

Photo : Reuters / David Ghahramanyan

L'Azerbaïdjan s'est engagé à permettre aux combattants rebelles qui rendraient leurs armes de quitter la zone vers l'Arménie. Le ministère azerbaïdjanais de l'Intérieur a annoncé dimanche qu'il organiserait des convois par autobus pour les anciens combattants, ajoutant que certains pourraient également partir en voiture.

Les séparatistes et les responsables de Bakou ont eu jeudi une première série de pourparlers en vue de la réintégration du Haut-Karabakh.

Cette enclave, qui avait été rattachée en 1921 par le pouvoir soviétique au territoire azerbaïdjanais, avait été par le passé le théâtre de deux guerres entre les anciennes républiques de l'URSS que sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie : l'une de 1988 à 1994 (30 000 morts) et l'autre à l'automne 2020 (6500 morts).

L'opération militaire azerbaïdjanaise, qui s'est achevée en 24 heures mercredi, a fait au moins 200 morts et 400 blessés, d'après les séparatistes arméniens.

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