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Sophie Dupuis lauréate du prix du meilleur film canadien au TIFF avec Solo

Une femme sur un podium et des gens qui applaudissent derrière elle.

Le film «Solo» de Sophie Dupuis a été présenté en première mondiale lors du 48e Festival international du film de Toronto et a remporté le prix du meilleur film canadien.

Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle

Radio-Canada

La Québécoise Sophie Dupuis a remporté dimanche le prix du meilleur film canadien au Festival international du film de Toronto (TIFF) avec son film Solo. Le prestigieux prix du public est quant à lui attribué à Cord Jefferson pour American Fiction.

Solo raconte l'histoire de Simon (Théodore Pellerin), un jeune maquilleur talentueux de Montréal qui se convertit en étoile montante de la scène drag la nuit.

Nous sommes très honorés parce que le cinéma canadien est venu en force cette année, a-t-elle déclaré dans son discours lors de la remise des prix, dimanche matin. La réalisatrice a présenté son film, projeté dans les salles québécoises depuis vendredi, comme une occasion de connecter des personnes queers à des personnes qui ne le sont pas.

Une femme traverse la foule pour aller chercher son prix.

La cinéaste originaire de l'Abitibi s'était fait connaître par le passé avec les longs métrages «Chien de garde» (2018) et «Souterrain» (2020).

Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle

Ce n'est pas juste un film de drags : ça parle d'amour, de relations toxiques, de famille, d'amitié, c'est un film très festif, électrisant, mais super triste aussi, a-t-elle décrit en entrevue avec Radio-Canada.

Festival international du film de Toronto 2023

Consulter le dossier complet

Affiche officielle du Festival international du film de Toronto 2023.

Le prix du public pour le premier film de Cord Jefferson

American Fiction, qui a été présenté en avant-première lors du TIFF, aborde de manière satirique la marchandisation des voix marginalisées. L'acteur Jeffrey Wright (The Batman, Casino Royale et Quantum of Solace ainsi que la série Westworld) y joue un artiste contraint d'explorer son intégrité.

L'écrivain américain Cord Jefferson, dont le film est sa première œuvre en tant que réalisateur, était absent lors de la remise des prix. Dans une déclaration lue par le directeur général du TIFF, Cameron Bailey, Jefferson explique que son long métrage est maintenant entre les mains du public. Je suis reconnaissant du fait que vous l'ayez accueilli d'une telle manière, a-t-il écrit.

Cord Jefferson est assis à une table.

Cord Jefferson a eu une carrière d'écrivain à succès avant de se tourner vers les séries télévisées puis vers le cinéma.

Photo : Associated Press / Joel C Ryan

American Fiction est l'adaptation du roman Erasure de Percival Everett. Ce livre a changé ma vie, a assuré Cord Jefferson.

Ce film devance The Holdovers d'Alexander Payne et le film d'animation The Boy and the Heron, du célèbre Hayro Miyazaki, dans les choix du public.

Parmi les autres catégories figurent trois prix Amplify Voices attribués aux réalisateurs et aux producteurs canadiens issus des minorités. L'Innue Carol Kunnuk avec Tautuktavuk, le producteur Damon D’Oliveira pour toute son œuvre et Henri Pardo pour Kanaval ont été récompensés.

Un homme donne un discours derrière un lutrin.

Henri Pardo est un des trois lauréats du prix Amplify Voices pour son film «Kanaval».

Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle

M. Pardo s'est dit ravi par cette distinction, d'autant plus que son long métrage fait partie des mentions honorables pour le prix du meilleur film canadien. On a tous des histoires différentes qui méritent d'être écoutées et encouragées. Ça fait un tissu sociétal assez spectaculaire. Les portes s'ouvrent, mais on les ouvre, a-t-il expliqué à Radio-Canada à propos de la visibilité des minorités dans le cinéma.

TIFF investit dans cette diversité pour avoir un meilleur public, de meilleures histoires. J'espère que ça se propagera partout, au Québec, à Montréal, pour s'assurer qu'on ait toutes sortes de voix à exprimer.

Une citation de Henri Pardo, réalisateur

Prix Short Cuts, meilleur film : Electra, dir. Daria Kashcheeva

Prix Short Cuts, meilleur film canadien : Motherland, dir. Jasmin Mozaffari

Prix Share Her Journey : Shé (Snake), dir. Renee Zhan

Prix NETPAC : A Match, dir. Digambar Somalkar

Prix FIPRESCI : Seagrass, dir. Meredith Hama-Brown

Prix AMPLIFY VOICES Meilleur film canadien PANDC : Kanaval, dir. Henri Pardo

Prix AMPLIFY VOICES Meilleur premier film canadien PANDC : Tautuktavuk (What We See), dirs. Carol Kunnuk, Lucy Tulugarjuk

Prix meilleur film canadien : Solo, dir. Sophie Dupuis

Prix Changemaker : We Grown Now, dir. Minhal Baig

Prix Platform : Dear Jassi, dir. Tarsem Singh Dhandwar

Prix du public Midnight Madness : Dicks: The Musical dir. Larry Charles

Prix du public, documentaire : Mr. Dressup: The Magic of Make-Believe dir. Robert McCallum

Prix du public : American Fiction dir. Cord Jefferson

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