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L’entente dans les 27 épiceries Metro du Grand Toronto, un précédent?

Des gens portent des pancartes où l'on peut lire les mots « En grève » devant les portes coulissantes d'un magasin Metro.

Des employés syndiqués de Metro font le piquet de grève le 2 août. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Cole Burston

La Presse canadienne

Des analystes du domaine de l'alimentation croient que la convention collective conclue récemment par les travailleurs de Metro dans 27 supermarchés de la région de Toronto relève la barre pour les négociations des travailleurs des épiceries des autres régions du Canada.

Les quelque 3700 syndiqués des épiceries Metro de Toronto retournent au travail après un mois de grève.

Ils ont finalement voté en faveur d'un accord de principe qui prévoit que tous les travailleurs reçoivent une hausse de salaire immédiate de 1,50 $ l'heure. Ceux à temps plein et les travailleurs principaux à temps partiel bénéficieront en outre d'une augmentation de salaire horaire de 2 $ d'ici quelques mois.

Le syndicat Unifor a affirmé qu'il envisageait d'essayer d'obtenir les mêmes acquis dans 13 contrats de travail avec des épiciers qui doivent venir à échéance avant la fin de l'année prochaine.

Un seuil pour les autres négociations

Stephanie Ross, professeure à l'École d'études sociales de l'Université McMaster, en Ontario, pense que l'accord conclu chez Metro contribuera à établir un seuil pour de futures conventions collectives, non seulement pour Unifor, mais aussi pour d'autres syndicats.

Le syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC) représente environ 140 000 travailleurs d'épiceries à travers le Canada. Deux de ses plus gros contrats en Colombie-Britannique ont été négociés cette année.

La professeure Ross affirme que les progrès réalisés par les syndicats pourraient également aider les travailleurs non syndiqués alors que les épiciers sont en concurrence pour recruter des travailleurs dans un contexte de rareté de la main-d'œuvre.

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