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Toronto capitale verte du Canada pendant trois jours

Greenberg prenant la parole devant un groupe de personne dans un parc.

L'urbaniste torontois Ken Greenberg a partagé son expertise au sujet du projet de végétalisation d'une partie de l'avenue University à Toronto.

Photo : Radio-Canada / Mouaad EL YAAKABI

Radio-Canada

Les amoureux de parcs urbains et espaces verts du Canada se sont rassemblés à Toronto cette semaine pour une conférence annuelle sur le sujet. L'occasion pour différentes composantes de la société de se retrouver, échanger et partager les bonnes pratiques.

Cynthia Wilkey pourrait parler du parc Corktown de Toronto pendant des heures, et aujourd’hui ça tombe bien, elle a une audience tout ouïe.

L’ancienne avocate de profession a connu ce parc il y a 26 ans, quand il n’était encore qu’un bout de terrain industriel en friche, et a suivi son développement comme membre du comité West Don Lands. Nous avons eu la chance que les étoiles s’alignent pour nous et ce que nous avons obtenu n’est pas seulement conforme à notre vision, mais va au-delà, explique-t-elle, pas peu fière.

Une trentaine de personnes suivent ses pas et ses explications. Un groupe éclectique formé de fonctionnaires municipaux, d’urbanistes, d’académiciens et de membres de groupes communautaires originaires de tout le pays.

Cynthia Wilkey

Cynthia Wilkey a partagé son expérience dans la construction du parc Corktown.

Photo : Radio-Canada / Mouaad EL YAAKABI

Michel Lafleur n’en a pas manqué un mot, à la fin de son discours, une discussion s’amorce entre le membre de la Coalition des amis du parc Jarry, venu de Montréal, et la Torontoise.

Un échange où il est question de patience et de suite dans les idées : Nous avons continué à être présents à chaque étape pour aider à la planification, pour nous assurer que le plan restait sur les rails, détaille Mme Wilkey.

Des fois, on se dit que ça ne va pas assez vite, et là on voit qu’un succès, ça se construit, explique M. Lafleur.

C’est inspirant de voir ces succès.

Une citation de Michel Lafleur de la Coalition des amis du parc Jarry

Michel Lafleur et près de 400 autres personnes se sont retrouvés depuis mercredi dans la Ville Reine pour assister à la troisième édition de la conférence annuelle des Ami·es des parcs.

Pendant trois jours, panels, tables rondes et visites guidées thématiques sur le terrain se sont enchaînés avec la participation de décideurs et de personnalités influentes dans le petit monde des espaces verts urbains.

Jeudi, par exemple, avait lieu une discussion sur l’avenir des parcs sous le thème définir un cap, où prenaient la parole des hauts responsables de Vancouver, Montréal et Toronto.

La conférence de cette année est sous le thème de l’espoir en action, à un moment où les municipalités comme celle de Toronto doivent composer avec des budgets resserrés et où plus que jamais, le financement est le nerf de la guerre.

Organisée par la fondation les Ami·es des parcs, un des objectifs est de faire discuter des personnes qui ont pour habitude de se trouver à différentes places dans les tables de négociations. Une expérience assez unique, explique Christopher Von Roretz.

Michel Lafleur

Michel Lafleur est membre de Coalition des amis du parc Jarry de Montréal, il est venu échanger sur les bonnes pratiques.

Photo : Radio-Canada / Mouaad EL YAAKABI

Le conseiller municipal de Dorval participe pour la première fois et, de sa perspective, les discussions sur les projets d’espaces verts tournent inévitablement autour des mêmes éléments : les aspects de subventions et de financement, d’intérêt public.

Ces conférences lui en ont amené d’autres pour nourrir sa réflexion : J’ai rencontré des gens qui voient les parcs non pas seulement comme un lieu de loisir, mais aussi comme un endroit qui joue un rôle de rassemblement, de vérité et de réconciliation et aussi d’intégration, en plus de l'élément écologique.

Michel Lafleur a participé à un travail de groupe avec des fonctionnaires municipaux où ils devaient collaborer pour l’élaboration d’une bibliothèque fictive. Ce qui impliquait de parler la même langue, c’était des interactions positives et une bonne manière d’appréhender comment parler aux fonctionnaires, explique-t-il.

C’est l’occasion d’échanger de bonnes pratiques et mettre en lumière les difficultés auxquelles on doit faire face

Une citation de Dave Harvey, directeur général des Ami·es des parcs

C’est également une occasion de se rendre compte que bien qu’éloignés géographiquement et plus ou moins bien lotis financièrement, tous les partenaires finissent par devoir faire face aux mêmes difficultés. Parfois on peut se sentir seul, et là on voit qu’ailleurs la même problématique s’est posée et on peut en tirer des enseignements détaille, Dave Harvey, directeur exécutif des Ami·es des parcs. 

Christopher Von Roretz repart conquis : j’ai foule de notes à partager avec mes collègues, qu’ils soient élus ou employés, dit le conseiller municipal.

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