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Le don d’organes est dorénavant présumé au Nouveau-Brunswick

Une personne transporte une boîte contenant un organe à transplanter.

250 personnes meurent chaque année au pays en attente d'une greffe d'organes.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

À travers tout le brouhaha entourant la politique 713 à Fredericton la semaine dernière, une importante loi sur le don d’organes a été adoptée.

Désormais, le don d’organes présumé remplace le don d’organes volontaire, un projet de loi de l’opposition libérale appuyé à l’unanimité à l’Assemblée législative.

C’est une très bonne nouvelle pour le Nouveau-Brunswick, s’est réjoui le Dr Rémi LeBlanc, chef des soins intensifs à l’Hôpital universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, à Moncton, et médecin champion du don d’organes au Réseau de santé Vitalité.

Un médecin dans une salle d’observation de l’hôpital.

Le Dr Rémi Leblanc, médecin responsable des soins intensifs au CHU Dr-Georges-L.-Dumont, à Moncton.

Photo : Radio-Canada / NICOLAS STEINBACH

En clair, il n’est plus obligatoire de signer la carte d’assurance maladie pour être donneur d’organe. Une personne le devient automatiquement, à moins qu’elle ou sa famille refuse.

Il s'agit d'un détail majeur qui rendra disponibles davantage d’organes pour des transplantations et réduira considérablement le nombre de décès liés à l’attente, explique le Dr LeBlanc.

Au pays, 250 personnes meurent chaque année sur les 4400 sur la liste d’attente d’un don d’organe, a rappelé le spécialiste.

Des changements importants au quotidien

Ce que la nouvelle loi va changer au quotidien, c’est que tout le monde sera considéré comme un donneur potentiel en cas de drame neurologique entraînant la mort cérébrale et une déclaration de mort physique selon des critères très rigoureux. Ça peut aussi toucher un drame neurologique sans mort cérébrale, mais avec un patient dans un état végétatif. On peut alors avoir l’accord de la famille si le décès survient dans un délai raisonnable, a expliqué le Dr LeBlanc.

Des chirurgiens font une opération.

Au Nouveau-Brunswick, 65 personnes sont en attente d’une greffe d’organes.

Photo : Shutterstock / MAD.vertise

Au Nouveau-Brunswick, 65 personnes sont en attente d’une greffe d’organes. Il y en a eu 68 en 2022, grâce à la contribution des équipes médicales de la Nouvelle-Écosse et du Québec, car la province n’est pas équipée pour procéder à des greffes et à des transplantations.

Un donneur peut sauver huit vies et ses tissus peuvent être transplantés à 75 personnes. Plus nous avons de donneurs potentiels, plus nous sauvons des vies. Ça va faire une grosse différence et nous donner beaucoup de pain sur la planche, calcule le spécialiste.

Il ajoute que 90 % des citoyens sont en faveur du don d’organes, mais que seulement de 25 à 30 % ont signé leur carte de donneur.

Avec des informations de La matinale

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