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Des communautés autochtones déclarent l’état d’urgence face au déclin du saumon

Deux personnes de dos, dans une salle remplie de gens, le 9 juin 2023, dans l'État de Washington.

Le sommet de la Southeast Alaska Indigenous Transboundary Commission s'est tenu dans l'État de Washington, le 9 juin 2023.

Photo : Southeast Alaska Indigenous Transboundary Commission

Radio-Canada

Des communautés autochtones de l’Alaska et de la Colombie-Britannique ont déclaré l’état d’urgence face au déclin du saumon du Pacifique lors du quatrième sommet de la Southeast Alaska Indigenous Transboundary Commission (SEITC).

Ces communautés disent que les Premières Nations doivent être plus impliquées dans la gestion des ressources traditionnelles. « C’est une urgence, nous ne pouvons plus attendre, il faut agir maintenant », a déclaré Guy Archibald, directeur général de la SEITC.

La SEITC regroupe 15 membres provenant des Nations Tsimshian, Tlingit et Haida. Le sommet, qui a rassemblé des leaders autochtones des régions côtières du Pacifique au Canada et aux États-Unis, s’est tenu sur le territoire traditionnel de la Nation Lummi, dans l’État de Washington, vendredi.

Gros plan d'un saumon.

Chaque année, des dizaines de milliers de saumons se lancent dans une longue migration depuis les cotes d'Alaska vers les lacs du Yukon.

Photo : Photo fournie - Elizabeth MacDonald

Le déclin du saumon du Pacifique et la collaboration entre les communautés autochtones pour préserver les stocks de saumons ont été au cœur de cette rencontre. Nous explorons cette idée pour le moment, afin de voir comment nous pouvons travailler ensemble pour gérer le saumon pour les générations futures, dit Guy Archibald.

Les Autochtones ont une longue feuille de route en matière de protection de ces bassins versants. Nous méritons d’être assis à cette table et [d’avoir notre mot à dire] sur la façon dont ces bassins versants sont gérés.

Guy Archibald dit qu’un groupe de travail a été formé pour déterminer les prochaines étapes. Éventuellement, le groupe veut réaffirmer l’autorité autochtone sur le territoire traditionnel et avoir une voix plus forte face aux projets de développement de ressources qui pourraient avoir un impact sur le stock de saumons.

Le directeur de la SEITC espère que le groupe de travail fera des progrès rapidement. Il faut que ça avance au cours de la prochaine année, dit Guy Archibald.

Gens assis autour d'une table en demi-cercle et regardant un écran, le 9 juin 2023, dans l'État de Washington.

Les délégués lors du sommet de la Southeast Alaska Indigenous Transboundary Commission, le 9 juin 2023.

Photo : Southeast Alaska Indigenous Transboundary Commission

Le saumon n’existe plus que dans les histoires

Violet Gatensby, représentante jeunesse de la communauté de Carcross, au Yukon, a mentionné aux délégués du sommet que le saumon ne nage plus dans les cours d’eau de sa nation, la Première Nation Carcross/Tagish, et que pour elle, ce poisson n'existe plus que dans les histoires.

J'ai voulu partager avec eux un peu de notre réalité, en espérant que ça les motivera à faire en sorte d’éviter de vivre la même chose, dit-elle, ajoutant que c’était épeurant d’entendre le récit des autres communautés autochtones, confrontées à la même tendance.

Avec les informations de Chris MacIntyre

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