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Inquiétudes dans le marché By après une fusillade qui a fait quatre blessés

Une voiture de police d'Ottawa est stationnée perpendiculairement à la rue Clarence. Trois policiers debout au centre de la rue parlent à une personne.

Quatre hommes ont été blessés par balle dans le marché By près d'un bar sur la rue Clarence, entre les rues Dalhousie et William.

Photo : Radio-Canada / Emmanuelle Poisson

Radio-Canada

Selon le Service de police d'Ottawa (SPO), quatre hommes ont été hospitalisés après avoir été blessés par balle tôt samedi matin dans le marché By, une situation qui inquiète des commerçants et des résidents du secteur.

Des patrouilleurs à pied du SPO ont répondu à un appel concernant une série de coups de feu vers 1 h 30 samedi matin près d’un bar de la rue Clarence, dans le marché By, entre les rues Dalhousie et William.

Des panneaux indicateurs pour les rues William et Clarence.

Les coups de feu ont retenti près d'un bar situé sur la rue Clarence.

Photo : Radio-Canada / Emmanuelle Poisson

C’est alors qu’ils ont aperçu quatre passants qui avaient subi des blessures par balle, a indiqué en anglais le SPO aux médias par voie de communiqué.

Les policiers étaient à seulement quelques mètres de la scène, au coin des rues Clarence et William, lorsqu’ils ont entendu des coups de feu, a déclaré la police à Radio-Canada.

Les quatre blessés ont été transportés à l’hôpital.

L’état de santé de l’un d’eux est considéré comme stable, tandis que les trois autres se trouvent dans un état jugé sérieux, a indiqué le Service paramédic d’Ottawa par courriel à Radio-Canada.

Une enquête menée par l’Unité des armes à feu et des bandes de rue de la police d’Ottawa est en cours.

À l’heure actuelle, personne n’est en détention, a écrit le corps policier ottavien dans son communiqué envoyé samedi matin.

Un événement qui soulève des inquiétudes

Czarina Wilson travaille non loin de l’endroit où la fusillade s’est produite. Elle confie que face à cette augmentation de la violence, elle est de plus en plus inquiète pour sa sécurité.

Quand je termine le travail, à deux ou trois heures du matin, je me dis : on ne sait jamais ce qui peut arriver, lance-t-elle.

Une femme en entrevue à Radio-Canada.

Czarina Wilson travaille au marché By.

Photo : Radio-Canada / David Bates

L’Ottavien Wab Dubbs croit qu’une présence plus accrue de la police la nuit pourra contrer ce sentiment d'insécurité.

Tout le monde est un peu effrayé, avance-t-il. Personne ne souhaite se faire tirer dessus.

Un homme en entrevue à Radio-Canada.

Wab Dubbs, résident d'Ottawa

Photo : Radio-Canada / David Bates

Mauvaise nouvelle pour les affaires, lance un commerçant

L’artisan Pierre Cloutier pense pour sa part que contrairement aux apparences, la sécurité dans le marché By s'est améliorée. Cependant, il faut croire que ce n’est pas suffisant, sinon il n’y aurait pas eu une fusillade ce matin, fait-il valoir.

Les touristes n’aiment pas aller dans les endroits où il y a de la violence. Pour nous autres, c’est terrible en termes d’achalandage.

Une citation de Pierre Cloutier, artisan installé dans le marché By
Pierre Cloutier en entrevue à Radio-Canada dans le marché By, le samedi 10 juin 2023.

Pierre Cloutier est un artisan qui vend ses œuvres dans le marché By.

Photo : Radio-Canada / David Bates

Selon le commerçant Gary Bernett, le problème au marché By, c'est qu’il y a beaucoup de personnes avec des problèmes de santé mentale [et] qui souffrent de dépendances, en plus du nombre de sans-abris qui ne cesse de croître dans le secteur. Par conséquent, la police se trouve impuissante quand il s’agit de faire régner l’ordre, ajoute-t-il.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les affaires. [...] J’espère que ça ne va pas décourager les touristes, renchérit-il.

Gary Bernett en entrevue avec Radio-Canada dans le marché By, le samedi 10 juin 2023.

Gary Bernett est propriétaire d'un commerce dans le marché By.

Photo : Radio-Canada / David Bates

La Ville doit intervenir, dit une conseillère municipale

Pour sa part, la conseillère du quartier Rideau-Vanier, Stéphanie Plante, n’est pas inquiète pour les touristes : elle affirme être en mode solution.

Une femme en entrevue avec Radio-Canada.

Stéphanie Plante, conseillère du quartier Rideau-Vanier

Photo : Radio-Canada

Il faut que la Ville commence à regarder où se passent les fusillades. Ce n’est pas seulement dans le marché By. [Il faut réfléchir à] comment, en termes de communauté, [on peut] mieux faire, non seulement pour les personnes qui visitent le marché By, mais aussi pour les itinérants, explique-t-elle.

Avec les informations de Rebecca Kwan et Emmanuelle Poisson, et de Guy Quenneville de CBC News

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