L’école du Touret de Sherbrooke célèbre ses finissants

Sarah Lessard, finissante, dit qu’elle se souviendra de son passage dans cette école toute sa vie.
Photo : Radio-Canada / Titouan Bussière
C'était le gala des finissants pour neuf étudiants de l'école du Touret, ce vendredi. Cet établissement scolaire de Sherbrooke accueille des élèves avec des déficiences intellectuelles moyennes à lourdes, ainsi que des jeunes avec un trouble du spectre de l'autisme.
Les cours se terminent officiellement dans l’établissement dans deux semaines. Alors que certains élèves entrent au Touret à 4 ans, ils en ressortent à 21 ans.
Mélissa Dionne fait partie des finissants. Elle a passé neuf ans au Touret. Son objectif désormais est de travailler. Une grosse étape
comme le souligne sa mère, France Nadeau. On voit notre petite fille qui est maintenant devenue une femme
, explique Mme Nadeau.
Elle travaille, elle veut avoir un appartement. Elle devient autonome. On est très fier d’elle.
Je suis très fier de ma fille

Mélissa Dionne fait partie des finissants. Elle a passé neuf ans au Touret.
Photo : Radio-Canada / Titouan Bussière
Son père, Éric Dionne, est lui aussi très fier de sa fille et des progrès qu’elle a faits dans son école. On a aimé le soutien de l’école, des professeurs
, souligne-t-il. On s’est sentis entourés
, renchérit Mme Nadeau.
Sarah Lessard, finissante, dit qu’elle se souviendra de son passage dans cette école toute sa vie. Je vais me souvenir des personnes qui j’aimais et des années que j’ai passées avec eux
, lance-t-elle, émue.
Ce sont des moments vraiment précieux dans mon cœur.
Miser sur l’autonomie
Pour Katia Blouin, enseignante à l’école du Touret, le sentiment de fierté est aussi très palpable. Voir le chemin parcouru par ses élèves au fil des ans est, pour elle, très satisfaisant. Aujourd’hui, c’est le fruit de notre travail, de leur travail. On travaille beaucoup l’autonomie en classe
, souligne-t-elle.

Sarah Lessard, finissante, dit qu’elle se souviendra de son passage dans cette école toute sa vie.
Photo : Radio-Canada / Titouan Bussière
Ils ressortent grandis, épanouis. Ils ont trouvé une place dans la société et c’est très important pour nous. L’inclusion sociale au Touret, c’est l’une de nos missions.
Quand ils sont finissants, à 21 ans, les élèves se connaissent. Ils savent leurs intérêts. Ils choisissent leurs stages, développent leurs compétences de travail, leur autonomie. C’est magique
, conclut Katia Blouin.
Avec les informations de Titouan Bussière