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La Ville d’Ottawa reçoit de 5 à 10 plaintes par jour contre des chauffeurs d’OC Transpo

Un autobus d'OC Transpo à une intersection.

Le Bureau de la vérificatrice générale de la Ville d'Ottawa a présenté le constat de son équipe devant les membres du comité de la vérification, vendredi avant-midi. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

La ligne directe de fraude et d’abus de la Ville d’Ottawa reçoit de 5 à 10 plaintes par jour portant sur des chauffeurs d’autobus d’OC Transpo qui ne respectent pas les règles de signalisation routière.

La vérificatrice générale de la Ville d’Ottawa, Nathalie Gougeon, a fait part de cet enjeu aux membres du comité de la vérification, vendredi, lors du dépôt de son rapport annuel sur la ligne directe de fraude et d’abus pour 2022.

Le Bureau de la vérificatrice générale a comptabilisé plus de 1000 signalements l’an dernier concernant des employés et chauffeurs d’autobus d’OC Transpo.

La vérificatrice générale de la Ville d'Ottawa, Nathalie Gougeon, derrière un micro.

La vérificatrice générale de la Ville d'Ottawa, Nathalie Gougeon (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean Delisle

La majorité des signalements dont la nature est comparable, reçus en 2022, concordent avec les allégations sur lesquelles nous avons enquêté en 2021 notamment, a indiqué Nathalie Gougeon.

Son bureau a d'ailleurs produit un rapport à ce sujet, qui a été déposé l'an dernier. Depuis la présentation de celui-ci, la ligne directe de fraude et d’abus reçoit de 5 à 10 plaintes en ce sens par jour.

Nous avons communiqué périodiquement avec la direction au sujet de ces cas et nous avons collaboré avec elle pour veiller à ce que des mesures soient prises pour régler les problèmes très importants qui ont été cernés, a souligné Mme Gougeon.

Le nombre de plaintes reçues concernant des chauffeurs d'OC Transpo est devenu si élevé qu'il constitue un abus de la ligne téléphonique, a lancé Nathalie Gougeon, lors de la présentation.

Ces cas sont importants et exigent beaucoup de ressources de notre bureau pour les examiner et les trier, a poursuivi la vérificatrice générale aux membres du comité de la vérification.

La quantité de travail et de ressources requises est à un point tel que le bureau de la vérificatrice générale s'engage à ne plus traiter les plaintes sur des chauffeurs d'OC Transpo faites à la ligne directe d'abus et de fraude.

À compter d’aujourd’hui, je ne ferai plus le suivi de ces cas, à moins que de nouvelles préoccupations ne soient soulevées. Je crois qu’il s’agit de l’utilisation la plus prudente de l’argent des contribuables, tout en répondant aux principales préoccupations soulevées par le biais de ce mécanisme très important.

Une citation de Nathalie Gougeon, vérificatrice générale de la Ville d'Ottawa

À maintes reprises, la vérificatrice générale a insisté sur le fait qu’elle ne souhaite pas décourager qui que ce soit à utiliser la ligne directe de fraude et d’abus pour signaler tout cas potentiel.

Nathalie Gougeon n’a pas voulu dévoiler si les plaintes ont été faites par des employés municipaux ou par des membres du public. Elle n’a pas voulu non plus dire si plusieurs de ces signalements ont été faits par une même personne ou un groupe de personnes.

OC Transpo assure prendre l’enjeu très au sérieux

Assise dans la salle lors de la présentation du bureau de la vérificatrice, la directrice générale d’OC Transpo, Renée Amilcar, a assuré que le transporteur prend l’enjeu très au sérieux.

Un peu plus tôt cette année, j'ai demandé à mon équipe de mettre en place un plan d'action qui va faire en sorte qu'on va faire une revue des procédures avec chaque chauffeur, donc il y aura un entraînement personnalisé où nous allons rappeler les bonnes pratiques, a expliqué Mme Amilcar.

Les chauffeurs seront donc appelés à recevoir ce rappel des bonnes procédures en suivant une formation d’une durée de deux à trois heures. OC Transpo a également établi un plan de suivi de cette formation, selon sa directrice générale.

On a déjà fait beaucoup de sensibilisation. Là, on va refaire de la formation et après cela, on va aller vers des mesures beaucoup plus coercitives pour réduire, voire éliminer, ces comportements qui font l’objet de plaintes à la ligne directe de fraude et d’abus, a conclu Renée Amilcar.

Avec les informations de Kate Porter de CBC News

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