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La moitié des 250 employés en arrêt de travail forcé chez Boisaco reviendront au travail

Le logo de Boisaco est apposé sur une pile de planches de bois d'œuvre.

L'arrêt de travail touchait principalement la récolte de bois en forêt ainsi que les employés qui travaillent dans les camps forestiers de l'entreprise. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Radio-Canada

À Sacré-Cœur, la moitié des 250 employés de Boisaco qui sont en arrêt de travail forcé depuis près d'une semaine et demie en raison des feux de forêt pourront reprendre leur travail grâce à la levée de l'interdiction de se rendre en forêt.

Il y a quelques jours, l’entreprise forestière avait établi un arrêt de travail préventif, mais c’est principalement l'interdiction de se rendre en forêt décrétée par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) qui a forcé l’arrêt des activités en forêt.

Les personnes touchées par cet arrêt de travail étaient les travailleurs qui effectuent la récolte de bois en forêt ainsi que les employés qui travaillent dans les camps forestiers de l'entreprise.

Les Nord-Côtiers peuvent de nouveau pratiquer leurs activités en forêt. L'interdiction d'être sur les terres publiques a été levée dans la région, sauf dans le secteur Micoua, près de la route 389.

Le président de Boisaco, Steeve St-Gelais, confirme qu’avec la levée de l’interdiction, près de la moitié des employés pourront retourner au travail.

Feux de forêt 2023

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Le ciel était orangé à Senneterre tellement la fumée était épaisse en après-midi le 6 juin.

Tout ce qui se fait sur le sol minéral, soit le transport et le gravelage, est désormais permis. Toutefois, ce qui se fait sur le sol végétal, comme la récolte et la construction de chemins ne le sont pas encore, explique ce dernier.

Tant que les interdictions seront appliquées, c’est sûr que les opérations forestières vont demeurer en arrêt, avait indiqué le président de Boisaco, Steeve St-Gelais.

Ça fait un petit bout de temps qu’on a eu des impacts d'une aussi grande ampleur.

Une citation de Steeve St-Gelais, président de Boisaco
Steeve St-Gelais, président de Boisaco.

Steeve St-Gelais est président de Boisaco, une compagnie forestière qui génère 600 emplois à Sacré-Cœur, sur la Côte-Nord. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

À l’heure actuelle, il est difficile pour M. St-Gelais de calculer les impacts de cet arrêt sur l’entreprise, étant donné qu'il est impossible de prévoir la durée de l’interdiction donnée par le MRNF.

On a quand même des volumes de billes suffisants pour continuer et pour éviter d’avoir des impacts pour le moment, mais il ne faudrait pas que ça perdure pendant des mois, mentionne-t-il.

Les opérations de sciage, de leur côté, se poursuivent comme prévu.

M. St-Gelais assure que les incendies n’ont pas touché les secteurs d’approvisionnement où des récoltes étaient prévues cette année.

Des territoires à risque

Ce sont les feux qui menacent l’un des secteurs du réservoir Pipmuacan qui sont plus inquiétants à ses yeux, puisqu'il s'agit d'un territoire qui sera protégé pour la protection du caribou.

Dans la stratégie de protection du caribou, il y a une volonté de protéger les vieilles forêts, mais ce qu'il faut comprendre, c’est que les vieilles forêts sont des endroits plus propices aux incendies forestiers, affirme M. St-Gelais.

Selon lui, le prochain plan de protection doit s’assurer de vraiment pouvoir protéger non seulement le caribou, mais aussi son habitat des grandes vagues de feux de forêts qui pourraient se produire à l'avenir.

La manière de bien protéger est d’aménager adéquatement et on espère que tout ça va apporter quelques pistes de réflexion, soutient Steeve St-Gelais.

L’un des camps forestiers de Boisaco, situé à une centaine de kilomètres au nord de Labrieville, était menacé par le feu, mais les précipitations des derniers jours et les efforts de la SOPFEU ont permis d'écarter le danger pour l'instant.

Boisaco a d’ailleurs prêté les installations d’un autre de ses camps forestiers à la SOPFEU pour ses différentes interventions sur le territoire.

L’entreprise forestière dit rester aux aguets en ce qui concerne les feux de forêt et entend poursuivre son étroite collaboration avec la SOPFEU.

Avec les informations de Catherine Gosselin

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