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Litige entre le Centre d’artistes Vaste et Vague et son ancienne directrice

Extérieur des bureaux du Centre d'artistes Vague et Vague de Carleton-sur-Mer

Le Centre d'artistes Vague et Vague de Carleton-sur-Mer

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

L'ancienne directrice du Centre d’artistes Vaste et Vague de Carleton-sur-Mer, Anjuna Langevin, est accusée au criminel pour tentative de fraude. De son côté, elle poursuit au civil l’organisme culturel pour congédiement injustifié et diffamation.

Selon nos informations, l'organisme culturel aurait porté plainte à la Sûreté du Québec (SQ).

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a déposé quatre chefs d’accusation contre la femme de 49 ans. Appelée à comparaître lundi dernier au palais de justice de New Carlisle, cette dernière était représentée par son avocat.

Anjuna Langevin

Le contrat d'Anjuna Langevin était prévu du 3 mai 2021 au 2 mai 2023. L'entente a pris fin le 4 mars 2022.

Photo : Courtoisie: Vaste et Vague

Le DPCP reproche entre autres à la dame d’avoir tenté de produire un faux document avec l’intention de causer un préjudice. Anjuna Langevin est également accusée d’avoir fait une fausse déclaration dans le but d'obtenir de l'argent.

Sa prochaine comparution est prévue le 14 août.

Poursuite de 161 000 $

De son côté, Mme Langevin a déposé une poursuite civile contre le Centre d’artistes. Le montant de la réclamation s'élève à 161 000 $.

L'ancienne directrice considère injustifiée et abusive la décision de Vaste et Vague de mettre fin à son lien d’emploi le 4 mars 2022, soit un peu plus d’un an avant la fin du contrat.

Elle juge aussi avoir été victime de diffamation, ce qui lui aurait fait perdre des collaborations ainsi que des opportunités d’affaires. La demanderesse affirme également avoir eu beaucoup de difficulté à trouver un nouvel emploi par la suite.

Madame Langevin allègue que l'organisme lui aurait parfois demandé de manière menaçante et harcelante d'accomplir des tâches administratives alors qu'elle n'était plus à son emploi. Elle aurait accepté de les effectuer bénévolement dans l'unique objectif d'assurer une poursuite prospère des activités de Vaste et Vague.

Dans sa requête, Anjuna Langevin avance également que l'organisme culturel l'aurait tenue responsable de manière infondée [de] la perte d'informations et de documents . Le centre d'artistes aurait également prétendu qu'elle aurait entraîné Vaste et vague en difficulté financière.

Le panneau annonçant le palais de justice de New Carlisle.

Le palais de justice de New Carlisle

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Dans l’Exposé sommaire des moyens de défense, déposé en avril dernier par Vaste et Vague, l'organisme allègue que Mme Langevin aurait falsifié une ancienne lettre d’appui de la MRC du Rocher-Percé pour l’événement Barachois In Situ.

Vaste et Vague nie avoir porté atteinte à la réputation de son ancienne directrice. L'organisme affirme plutôt avoir agi de bonne foi, et avec prudence et diligence. Pour lui, les dommages réclamés de 161 000 $ sont excessivement exagérés, non fondés, injustifiés et illégalement réclamés.

Aucune des allégations n’a été prouvée en cour et aucune date pour le procès civil n’a encore été fixée.

Toutes nos demandes d’entrevue auprès des différentes parties ont été refusées.

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