•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les projets de constructions se multiplient au Cap-Breton

Deux personnes portant des casques de protection et des vestes de sécurité sur un chantier. Une personne est de dos, un téléphone cellulaire à la main. L'autre lui fait face et parle en levant le bras et pointant vers sa gauche. Un café Tim Hortons est posé sur un bloc de béton.

Des travailleurs de la construction sur le chantier des futurs locaux du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse, à Sydney, au Cap-Breton.

Photo : CBC / Tom Ayers

Radio-Canada

De grands projets de construction au Cap-Breton font en sorte que les travailleurs de métier sont en forte demande.

Certains disent que l'île n’a pas été aussi achalandée depuis la fin des années 1990, lorsque l’usine de pâtes et papier de Port Hawkesbury a été construite.

Je suis dans le coin depuis longtemps et je n'ai jamais vu de grues à tour au Cap-Breton. Ça n’arrive pas ici, dit Clayton Bartlett, vice-président de la compagnie de construction Dora. Mais elles sont là maintenant, et c'est super à voir.

Clayton Bartlett travaille dans le domaine de la construction depuis des décennies et il n'a jamais vu autant d'embauche sur des chantiers au Cap-Breton.

Entre le campus du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse à Sydney, l'agrandissement de l'hôpital régional et les autres réaménagements de soins de santé environ 350 travailleurs du domaine de la construction sont employés sur de grands projets.

Enseigne à l'entrée de l'hôpital.

Des travaux de 500 millions $ sont en cour pour le projet d'agrandissement de l'Hôpital régional du Cap-Breton, à Sydney, en Nouvelle-Écosse.

Photo : CBC / Tom Ayers

Après des années où les gens ont quitté l'île pour se diriger vers l'ouest, les travailleurs commencent maintenant à revenir.

Vous savez c'est une excellente occasion pour les Cap-Bretonnais de ne pas avoir à voyager, que ce soit en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique, indique Jack Wall, membre du Conseil des métiers du bâtiment et de la construction à Sydney. C'est aussi le moment idéal pour les nouveaux arrivants de venir dans la province.

Il dit que si ces nouveaux arrivants ont de l’expérience en construction, il y a moyen de perfectionner leurs acquis.

Il remarque aussi que la demande pour des travailleurs de constructions est élevée, mais qu'il y a un déséquilibre entre certains métiers. Il explique qu'il y a un excédent de travailleurs pour certains métiers et un manque dans d’autres domaines.

Des travailleurs de la construction agenouillés sur un chantier, près d'une barrière en bois.

Des travailleurs de la construction sur le chantier des futurs locaux du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse, à Sydney, au Cap-Breton.

Photo : CBC / Tom Ayers

Il espère voir des plus de programme pour aider la main-d'œuvre à se rediriger dans les secteurs plus en demande. Il y a des sites où certains métiers sont nécessaires et nous n’avons pas tous les gens formés dont on a besoin.

Clayton Bartlett voit les besoins immédiats , mais aussi un potentiel de travail pour l’avenir dans la région.

Il dit qu’avec les besoins en logement et les plans d’agrandissement de l’Université du Cap-Breton, la demande de travailleurs est là pour un bon bout de temps.

Avec les travaux en cours, et l'infrastructure, nous préparons le terrain pour les années à venir et il y aura du travail ici même dans 10 ou 12 ans, assure-t-il. Le boom promis depuis 50 ans est enfin arrivé.

Avec les informations de Matthew Moore de CBC

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre ICI Acadie

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Acadie.