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Pas de retour à la maison au moins avant samedi pour les évacués de Chibougamau

Deux personnes attendent un repas.

Des repas sont servis aux personnes évacuées de Chibougamau qui arrivent au Centre Benoît-Lévesque.

Photo : Radio-Canada / Louis Martineau

Les évacués de Chibougamau, dans le Nord-du-Québec, devront faire preuve de patience. En raison des conditions météorologiques et des interventions sur le terrain qui sont toujours en cours pour maîtriser les feux de forêt, les résidents ne pourront pas rentrer à la maison au moins avant samedi.

C’est ce qu’a indiqué la mairesse Manon Cyr lors d’un point de presse tenu vers 14 h 30 à l’hôtel de ville de Chibougamau.

Je n'ai pas de boule de cristal, mais actuellement, ce qu'on me dit, [c'est que] ça ne sera certainement pas avant samedi qui vient, parce qu’il y a encore trop d'incertitudes. Puis on surveille toujours les conditions météorologiques et, surtout, on veut que la SOPFEU puisse continuer à faire le travail, a indiqué Manon Cyr.

L'évacuation complète a été décrétée mardi soir. Les gens devaient se rendre à Roberval, au Lac-Saint-Jean.

La mairesse de Chibougamau, Manon Cyr, et un policier.

La mairesse de Chibougamau, Manon Cyr, a indiqué que les résidents devront attendre au moins jusqu'à samedi avant de pouvoir réintégrer leur domicile.

Photo : Radio-Canada

Un point encourageant, selon la mairesse, c’est que les équipes de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) prévoient prochainement mener une attaque à la pointe du feu 334. Cet incendie est toujours non maîtrisé et couvre une superficie estimée de 78 000 hectares.

Elle ajoute que l'aménagement d’une tranchée protectrice est sur le point d’être terminée.

Par voie de communiqué, Manon Cyr, qui est également présidente du gouvernement régional d’Eeyou Istchee Baie-James, a par ailleurs déclaré officiellement l’état d'urgence dans les secteurs de villégiature ainsi que dans les aires d’influence 4 et 5, soit le lac Cavan, le lac Opémisca, le lac Dulieux, le lac Buckell, la Presqu'île, la baie Demers et la baie Queylus.

Les citoyens de ces secteurs doivent obligatoirement évacuer les lieux.

L'évacuation de Waswanipi élargie

La cheffe Irene Neeposh de la nation crie de Waswanipi, à l'ouest de Chibougamau, a fait le point vers 15 h mercredi. Elle a indiqué que l'évacuation passe maintenant à un niveau supérieur. Ainsi, les enfants, les personnes âgées de 65 ans et plus sans problèmes de santé ainsi que les femmes enceintes de 35 semaines et plus doivent quitter la communauté.

L'évacuation passe maintenant au niveau 2B. Mercredi matin, la cheffe a annoncé l'évacuation de niveau 1A, c'est-à-dire que les personnes qui ont des problèmes respiratoires ou cardiaques, des handicaps ou des problèmes de santé mentale ainsi que celles qui ont des besoins spéciaux devaient évacuer la communauté.

Les membres sont invités à se rendre au point de contrôle pour obtenir des informations sur les lieux d'hébergement.

La communauté de Wendake est prête à nous recevoir : il y aura plus d'autobus qui vont arriver ici. Si jamais vous partez, assurez vous d'embarquer avec vous une ou deux personnes vulnérables telles que mentionnées précédemment, a expliqué Irene Neeposh.

Une femme assise.

Irene Neeposh est la cheffe de la communauté crie de Waswanipi.

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Pas d'évacuation à Mistissini pour le moment

Le chef de la nation crie de Mistissini, Michael Petawabano, a lui aussi fait le point mercredi après-midi. Il n'y a pas d'évacuation requise pour le moment. Le chef demande de ne pas paniquer. Il affirme que la situation est encore sécuritaire en ce moment pour cette communauté établie au nord-est de Chibougamau.

Il demande aux gens d'attendre les informations du conseil, qui suit la situation de près en collaboration avec la SOPFEU, mais de demeurer aux aguets. Il demande aussi d'utiliser de l'électricité seulement pour ce qui est essentiel.

Une vue aérienne de Mistissini.

Une vue aérienne de Mistissini. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / MARTIN CHIASSON

On est en sécurité ici. On vous demande d'attendre nos informations. Je sais que c'est difficile et que la panique peut nous envahir. Je comprends que Legault a été de l'avant, mais il ne gère pas notre communauté. On prend nos propres décisions, a mentionné le chef Michael Petawabano lors d'un point de presse.

Il demande aussi aux membres de la population d'être prudents lorsqu'ils vont acheter des denrées et autres fournitures.

Ne paniquez pas. Si vous avez besoin d'essence, procurez-vous de l'essence, a-t-il ajouté.

L'école de la communauté est fermée pour la semaine.

Avec les informations de Gabrielle Morissette, d'Annie-Claude Brisson et de Maxime Hébert-Lévesque

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