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Turquie : la justice annule la condamnation de quatre défenseurs des droits de la personne

Une femme tient une petite pancarte qui porte la mention : « Défenseurs des droits de la personne » en anglais.

Manifestation de solidarité avec les accusés devant le palais de justice à Istanbul (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / AP/Lefteris Pitarakis

Agence France-Presse

Amnistie internationale a fait part mardi de son « immense soulagement » après l'annulation définitive de la condamnation de quatre défenseurs des droits de la personne en Turquie, dont deux de ses responsables dans ce pays.

La justice prévaut, se félicite cette ONG dans un communiqué qui salue l'annulation des condamnations sans fondement à l'encontre de quatre défenseurs, dont Taner Kiliç, président d'honneur d'Amnistie en Turquie, et Idil Eser, ancienne responsable de cette organisation dans ce pays.

Ces annulations de condamnations illustrent la nature politique des poursuites qui ont visé pendant des années les militants, estime l'organisation.

La décision d'aujourd'hui met un terme à une parodie de justice spectaculaire, a réagi la secrétaire internationale d'Amnistie internationale, Agnès Callamard, dans un communiqué.

Taner Kiliç, Idil Eser, Özlem Dalkiran et Günal Kursun font partie de 11 défenseurs des droits de la personne condamnés en juillet 2020 pour appartenance à une organisation terroriste.

Taner Kiliç avait été arrêté en juin 2017 et incarcéré pendant plus de 14 mois. Il avait été condamné à six ans et trois mois de prison.

Idil Eser, Özlem Dalkiran et Günal Kursun ont été condamnés à 25 mois de prison pour assistance à une organisation terroriste et ont passé plus de trois mois derrière les barreaux en 2017.

La justice turque avait annulé leurs condamnations en novembre 2022, mais la décision avait fait l'objet d'un appel.

En 2017, ils étaient 11 prévenus à être accusés d’avoir voulu créer le « chaos » en collaborant avec le mouvement du prédicateur Fehtullah Gülen, désigné par les autorités turques comme le cerveau derrière le putsch raté de juillet 2016. Ils étaient également accusés de collaborer avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avec le DHKP-C, un groupe d’extrême gauche.

Ces organisations sont désignées comme des organisations terroristes par les autorités turques.

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