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Le Club jockey du Québec perd sa cause contre le GP3R

Banderole du Grand prix de Trois-Rivières avec des voitures qui passent en dessous

Le Grand Prix de Trois-Rivières pourra continuer de morceler ses activités en deux week-ends.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le juge a tranché en faveur du Grand Prix de Trois-Rivières dans le litige qui l'opposait au Club jockey du Québec, propriétaire de l'Hippodrome de Trois-Rivières. Le GP3R pourra donc continuer de tenir ses courses sur deux fins de semaine.

Le Club jockey du Québec arguait, qu'en vertu de son entente avec la Ville de Trois-Rivières, les activités du Grand Prix de Trois-Rivières qui utilisent une partie de son terrain devaient absolument se dérouler durant un maximum de cinq jours consécutifs.

Une version que réfutait l'organisation de l'évènement qui estimait pouvoir séparer en deux week-ends ses cinq journées de courses.

Aucune clause de l’acte de vente ne veut que les activités du Grand Prix de Trois-Rivières doivent se dérouler pendant cinq jours consécutifs, conclut finalement le juge de la Cour supérieure dans sa décision rendue publique mardi.

Le Club jockey du Québec souhaitait pouvoir utiliser l'Hippodrome pour y présenter des courses de chevaux lors d'une des deux fins de semaine. Son président, Claude Lévesque estime que ce deuxième week-end offert au Grand Prix de Trois-Rivières prive son organisation de revenus importants.

Rappelons qu'en 2023, les activités du GP3R se dérouleront sur une fin de semaine seulement, en raison du désistement de la série Nitro Rallycross, pièce importante de la programmation du week-end de courses hors piste.

Le GP3R soulagé

Le directeur général du Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R), Dominic Fugère, affirme que son organisation n’avait pas de doute sur l’issue.

Pour nous, c’était clair, le mot consécutif n'y est pas, n'a jamais été dans dans l'acte de vente, donc il n’y avait pas de raison de penser que le juge allait penser dans cette direction-là. Il reste que pour nous c'est un soulagement, mais on est vraiment heureux que la Cour ait décidé de confirmer l'interprétation qu'en a donné depuis 2015 alors qu'on a commencé à faire les deux week-ends de course.

Une citation de Dominic Fugère, directeur général du GP3R

Le Club jockey du Québec n’a pas souhaité commenter la nouvelle. Je n'ai pas vraiment de commentaires. [...] On va continuer à travailler pour le bien de l'hippodrome, nous a indiqué le président du club, Claude Lévesque.

Dominic Fugère ne croit pas que ce jugement entachera la relation avec son partenaire de l’hippodrome.

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