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Olivia Chow refuse de chiffrer sa hausse de l’impôt foncier

Josh Matlow, Mitzie Hunter, Olivia Chow, Mark Saunders et Ana Bailão participent à un débat sur un plateau télévisé autour d'une table.

Cinq des six principaux candidats à la mairie de Toronto ont participé à un débat organisé par CBC Toronto le 6 juin.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Olivia Chow, la meneuse dans les sondages de la course à la mairie de Toronto, n’a pas révélé l’augmentation des impôts fonciers qu’elle imposerait si elle est élue mairesse le 26 juin lors d’un débat organisé par CBC.

La veuve de Jack Layton et candidate à la mairie en 2014 est prise pour cible depuis le début de la campagne électorale en raison de son refus de révéler l’augmentation de taxes qu’elle prévoit imposer aux contribuables.

Olivia Chow s’est contentée de dire que la hausse serait modeste. Je veux être aussi honnête et transparente que possible, a-t-elle commenté après le débat.

Les impôts fonciers ont été augmentés de 5,5 % en 2023 par l’ancien maire John Tory, soit moins que le taux d’inflation.

Olivia Chow parle devant un micro lors d'un point de presse.

Olivia Chow détient une avance dans les sondages dans la course à la mairie.

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

Olivia Chow élue à la mairie de Toronto

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Vue nocturne sur ce grand ensemble architectural marqué par une enseigne lumineuse montrant le mot Toronto.

Les besoins financiers sont importants à Toronto, qui fait face à un gouffre financier dû, entre autres, à la pandémie. Le manque à gagner est de 454 millions pour l’année financière 2022, une somme que la Ville comblera en puisant dans ces fonds dédiés aux projets d’immobilisation si elle n’obtient pas d’aide des autres niveaux de gouvernement.

Le budget de 2023 mise quant à lui sur une contribution de 1,08 milliard de dollars de la province et d’Ottawa pour atteindre l'équilibre, tel que le prescrit la Loi sur les municipalités de l’Ontario. Sans cette aide, Toronto devra puiser dans ses réserves.

Les candidats ont également dénoncé le flou entourant les mesures proposées par l’ex-chef de police de la Ville de Toronto, Mark Saunders, qui a peu chiffré ses promesses électorales.

M. Saunders dit vouloir ouvrir les livres avant de prendre des décisions quant aux finances de la Ville. Où est votre budget?, a alors demandé l’ancienne députée libérale provinciale Mitzie Hunter.

Une crise à régler

C’est aussi en raison de la pandémie que peu de logements ont été construits dans le cadre du programme HousingNow, soutient la Ville.

Ce projet lancé en 2019 visait à faire bâtir des logements abordables sur des terrains appartenant à la Municipalité grâce à des ententes avec le secteur privé.

Quatre ans plus tard, aucun logement n’a été construit.

Selon Mitzie Hunter, Olivia Chow et Josh Matlow, la Ville doit elle-même bâtir des logements, au lieu de laisser le travail au secteur privé. Les constructeurs construisent et les municipalités créent dans l’environnement qui favorise la construction, a commenté Mark Saunders, qui s’oppose à l’idée.

Mark Saunders assis entre Olivia Chow et Ana Bailão lors d'un débat.

Le candidat à la mairie Mark Saunders estime que la Ville de Toronto ne devrait pas être responsable de bâtir des logements.

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

Tous s’entendent par contre à des degrés variables, que davantage doit être fait pour rendre les logements plus abordables en ville. D’après le site Rentals.ca, un logement d’une chambre à Toronto coûte en moyenne 2526 $ par mois.

Ana Bailão, une proche alliée de John Tory, favorise une plus grande densité en ville pour atténuer la crise du logement et soutient que Josh Matlow, son collègue au conseil municipal, s’y est longtemps opposé.

Je ne suis pas anti-développement, a expliqué Josh Matlow. Le conseiller pense toutefois que les logements ne devraient pas être construits si l’infrastructure n’existe pas pour accueillir les nouveaux résidents dans un quartier.

Cibles environnementales

En vertu de la stratégie TransformTO, qui a été adoptée par le conseil municipal en décembre 2021, la Ville de Toronto vise zéro émission nette d’ici 2040, alors qu'elle a émis 14 mégatonnes de CO2 en 2020). Lors du débat, tous les candidats ont promis de financer complètement la stratégie, sauf Mark Saunders.

L’ex-chef de police a dit que la stratégie est déficiente.

Après le débat, le candidat à la mairie a précisé que des défis existaient dans la mise en application de la stratégie. Il s'interroge notamment sur le réalisme de la stratégie, qui prévoit notamment que 75 % des voyages scolaires et liés au travail à moins de 5 km du lieu de départ devraient être faits à pied, à vélo ou en transport en commun d’ici 2030.

De son côté, Ana Bailão s'est portée à la défense de TransformTO : C’est un bon plan. Tout ce que je ferai en tant que maire aura un objectif climatique.

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