De « grands frères et de grandes sœurs » recherchés en Gaspésie et aux Îles
Les personnes bénévoles sont appelées non pas à faire de l'intervention mais plutôt à offrir une oreille attentive.
Photo : Radio-Canada
Des personnes qui désirent s'engager bénévolement auprès d'adolescents et de jeunes adultes sont activement recherchées en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine au moment où le programme de mentorat Grands Frères et Grandes Sœurs prend son envol.
Cette initiative est lancée par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) en collaboration avec l’organisme Grands Frères et Grandes Sœurs. Ces deux organisations planchent ensemble sur ce projet depuis plusieurs mois.
Ce projet s’adresse à de jeunes adultes qui reçoivent des services de la DPJ ou de l’aide par le truchement de la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents et qui sont âgés de 16 à 21 ans.
La directrice régionale de la Direction de la protection de la jeunesse, Michelle Frenette (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
Cette tranche d’âge est névralgique pour ces personnes qui peuvent être aux prises avec certaines difficultés et ainsi être davantage isolées. C’est vraiment une transition majeure dans la vie des gens. Les fameux 18 ans peuvent être une source de stress
, ajoute Michelle Frenette, directrice régionale de la protection de la jeunesse pour la Gaspésie et les Îles.
De plus, la pandémie de COVID-19 peut avoir causé ou accentué, à son avis, la détresse de certains adolescents et jeunes adultes.
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Une oreille attentive, pas un intervenant
L’idée consiste à offrir aux jeunes qui en ont besoin du soutien en dehors du système public, et ce, de manière informelle. Le bénévole qui offre de son temps pour cette cause n’est pas une personne à qui on demande de faire de l’intervention, au contraire
, précise Mme Frenette.
La gestionnaire indique plutôt que ce mentor est avant tout appelé à écouter son petit frère
ou sa petite sœur
et à faire des activités avec lui ou avec elle à raison d’une demi-journée par mois. Que ce soit lors d’une randonnée, d’un souper ou d’un spectacle, il s'agit de lui fournir un modèle positif.
Ce projet s’adresse à des adolescents et à de jeunes adultes de 16 à 21 ans qui reçoivent des services de la DPJ ou de l’aide par le truchement de la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents.
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Le jumelage sera d’ailleurs effectué en fonction des intérêts personnels des personnes inscrites afin qu’un lien puisse se former plus aisément entre les deux participants.
C’est un projet qui m’anime énormément et je pense réellement qu’avec les bénévoles et la population de notre région, on va pouvoir faire une différence dans la vie de plusieurs jeunes.
La DPJ régionale n’a pas d’objectif précis en matière de recrutement de mentors, mais elle précise qu’elle aimerait jumeler à court terme une dizaine de jeunes dans les différentes MRC.
Si la population répond positivement, les premiers jumelages pourraient s’effectuer dans les prochaines semaines. L’organisme qui nous parraine est prêt, et nous aussi
, se réjouit Mme Frenette.
Les personnes intéressées doivent s’inscrire auprès de l'organisme Grands Frères et Grandes Sœurs. Des vérifications et des entrevues seront ensuite organisées avec chacune d’elles.
