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La réforme de l’éducation remise en question par plus de 200 universitaires

Le ministre québécois de l'Éducation, Bernard Drainville, répond aux questions des journalistes.

Le ministre québécois de l'Éducation, Bernard Drainville, est loin de faire l'unanimité avec son projet de réforme.

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Radio-Canada

La réforme pilotée par le ministre québécois de l’Éducation, Bernard Drainville, continue de susciter des grincements de dents.

Dans une lettre adressée au scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, plus de 200 professeurs actifs et retraités de différentes universités de la province émettent une série d’inquiétudes.

Ils se montrent particulièrement préoccupés par l’instauration prévue de l’Institut national d’excellence en éducation, et ce, même s’ils ne veulent pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

On partage l’objectif général du ministre par rapport à la création de l’Institut, c’est-à-dire d’offrir une meilleure diffusion des connaissances issues de la recherche aux praticiens du milieu scolaire, explique Stéphane Allaire, l’un des signataires de la missive.

Par contre, on dénonce la naïveté du moyen mis de l’avant par Bernard Drainville pour transmettre les informations aux enseignants, s’empresse d’ajouter ce professeur de l’Université du Québec à Chicoutimi qui est spécialisé en pratiques éducatives.

Selon M. Allaire, la pertinence de créer une nouvelle structure bureaucratique n’a pas été démontrée.

[Au ministère], on dit : ‘’Il faudrait que l’Institut collabore avec les milieux scolaires’’. Or, ça se fait déjà. Dans les universités, on a des chercheurs qui travaillent avec les gens de terrain, précise-t-il.

La plupart des ressources sont déjà en place. Pourquoi ne pas les consolider? se demande Stéphane Allaire.

Par ailleurs, il se questionne aussi sur l’approche centralisatrice adoptée par Bernard Drainville.

Le ministre veut même avoir le droit de prescrire certaines formations aux enseignants. Il a beaucoup parlé du français et de la gestion des classes. Oui, il y a des enseignants qui ont des besoins par rapport à ça, mais est-ce qu’ils ont tous les mêmes besoins en même temps? C’est loin d’être évident, lance M. Allaire.

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