MPI poursuit le Manitoba et une entreprise de construction pour 32 000 $

MPI fait savoir que les pneus et/ou les jantes de 12 véhicules assurés ont été endommagés après avoir roulé sur des chaussées mal réalisées. (Photo d'archives)
Photo : Getty Images / Nickbeer
La Société d’assurance publique du Manitoba (MPI) attaque en justice la province et une entreprise de construction manitobaine, estimant qu’une défaillance dans des travaux routiers a causé des dommages à 12 véhicules qu’elle assure.
MPI poursuit également un employé non identifié de l’entreprise de construction Wintec chargée des travaux.
Dans une déclaration de sinistre déposée le 8 mai, MPI affirme que les véhicules ont été endommagés sur une chaussée de l'autoroute périphérique, sous le viaduc du boulevard Roblin à Winnipeg, entre le 11 et le 13 octobre 2021.
La plainte indique que les défauts dans les travaux effectués par Wintec sur la chaussée ont causé des dommages aux 12 véhicules.
Les véhicules concernés sont deux Kias, deux BMW, deux Hondas, une Infiniti, une Tesla, une Jaguar, une Lincoln, une Ford et une Volkswagen.
Pour l'instant, les faits n'ont pas été prouvés devant les tribunaux.
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La société d’État réclame environ 32 000 $ plus les intérêts pour les frais de réparation des dommages, de remboursement de franchise, de remorquage, d'entreposage et de location d'un véhicule de remplacement. Elle demande aussi les frais de justice.
Selon la poursuite, la province est chargée de la construction, de l'entretien et de la réparation de la chaussée sous le viaduc. Elle a engagé l'entreprise de construction Wintec, basée au Manitoba, pour réaliser le fraisage de la chaussée avant de la recouvrir d'une nouvelle couche de béton et/ou d'asphalte. Mais la société d'État estime que les travaux ont été mal réalisés.
MPI fait savoir que les pneus et/ou les jantes de chacun des véhicules ont été endommagés après avoir traversé la section irrégulière de la chaussée.
Dans la plainte, MPI reproche au gouvernement du Manitoba, Wintec et l’employé de l'entreprise de construction un manquement à leur obligation envers les propriétaires des véhicules. L’employé inclus dans la plainte a roulé sur la chaussée, selon MPI.
MPI soutient le fait que les parties visées n’ont pas veillé à ce que la chaussée soit réparée ou entretenue conformément aux normes de l’industrie de la construction ou à d’autres politiques en matière d'infrastructures.
La société d’État déplore aussi le manque de supervision des travaux, car les automobilistes n’ont pas été avertis du danger ou n’ont pas été invités à ralentir au moyen d’une signalisation, selon elle.
Il est aussi reproché, entre autres, à l’entreprise de construction de n'avoir pas fermé la chaussée fraisée à la circulation et de ne pas avoir fourni de rampe d'accès aux conducteurs qui la traversaient.
MPI, la province et Wintec ont refusé tout commentaire, l'affaire étant devant les tribunaux.