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La pêche à la ligne, la passion d’une famille du Restigouche

Un père et ses deux fils sont debout dans un cours d'eau avec leurs cannes à pêche.

Sortie de pêche en famille pour les Leblanc.

Photo : Radio-Canada / Serge Bouchard

Radio-Canada

Les temps changent, mais la pêche à la ligne reste une activité fort populaire qui ne se démode pas. On célèbre en fin de semaine au Nouveau-Brunswick les Journées de la pêche sportive. Dans le cas des Leblanc, c’est une passion qui se vit en famille.

Cet amour de la pêche à la mouche, Daniel Leblanc l’a transmise à ses fils Antony, 14 ans, et Christophe, 10 ans.

Le mot passion, je pense même que c'est pas assez fort pour expliquer comment on aime ça, dit Daniel Leblanc.

À un point tel que tout le monde fabrique ses propres mouches, dans le sous-sol de la maison familiale.

Un père et ses deux fils de 10 et 14 ans sont assis dans leur sous-sol autour d'une grande table couverte de matériel et ils fabriquent des mouches pour la pêche.

Les Leblanc fabriquent leurs propres mouches pour pêcher.

Photo : Radio-Canada / Serge Bouchard

Non seulement ils créent eux-mêmes le matériel dont ils ont besoin pour pêcher, mais ils vendent parfois le surplus à des magasins spécialisés.

Le trio pêche surtout la truite et le saumon dans les cours d'eau de la région, notamment la célèbre rivière Restigouche.

Compétition en famille

Les Leblanc documentent chacune de leurs sorties de pêche dans un cahier, et font de leurs prises les plus mémorables une compétition amicale.

Un père et ses deux fils habillés pour la pêche. Ils posent pour une photo à côté d'une rivière.

Daniel Leblanc et ses fils Antony (à droite) et Christophe (à l'avant)

Photo : Radio-Canada / Serge Bouchard

Ambitieux, Christophe vise la palme cette saison. C'est moi qui a pogné le plus petit saumon l'année passée, puis l'année d'avant, c'est moi qui avais pogné la plus grosse truite, dit-il.

L'année passée, en tout, la famille, on a pogné 19 saumons. Mais il faut les relâcher, nous autres. On n'a pas le droit de les garder. Mais c'est le plaisir d'aller pareil, dit Daniel Leblanc.

C'est surtout les pensées et les mémoires qu'on a, dit Antony en se remémorant sa plus belle prise. Ça, ça reste tout le temps dans le coeur.

Un homme fabrique des mouches pour la pêche.

Daniel Leblanc

Photo : Radio-Canada / Serge Bouchard

En ce dimanche frisquet, la truite n'était pas encore au rendez-vous. Mais rien pour perturber la joie de vivre de Daniel Leblanc. C'est une belle journée pour moi, parce que je suis encore avec de la bonne compagnie : mes deux garçons!

C'est ça qui compte le plus!, dit le fier papa. Quand on pogne une truite, c'est un surplus, un bonus.

D’après le reportage de Serge Bouchard

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