100 000 $ pour éloigner les oiseaux de l’Amphithéâtre Cogeco

L'Amphithéâtre Cogeco est situé au confluent de la rivière Saint-Maurice et du fleuve Saint-Laurent.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
Trois-Rivières devra dépenser près de 100 000 $ sur trois ans pour empêcher les oiseaux de faire leur nid dans l'entretoit de l'Amphithéâtre Cogeco. La Ville dit vouloir remédier à un problème d'insalubrité, particulièrement la présence de fiente sur les sièges.
C’est un site qui se trouve au confluent de la rivière Saint-Maurice et du fleuve, donc il y a une vie faunique à Trois-Rivières-sur-Saint-Laurent. Ça veut dire qu’il y a des oiseaux qui cherchent une place pour faire leur nid
, explique Mikaël Morrissette, porte-parole de la Ville.
Deux méthodes seront privilégiées pour éloigner les étourneaux. Des tiges de métal seront installées aux endroits où les oiseaux pénètrent dans l'entretoit afin d’en entraver l’accès. La deuxième méthode, soit l’utilisation d’une buse afin d'effrayer les bêtes, sera utilisée en cas d’absolue nécessité.
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La Ville préconise des méthodes douces. On ne veut pas y aller avec des répulsifs pour ne pas nuire à la faune. On y va progressivement
, soutient Mikaël Morrissette.
Investissements récurrents
Le conseiller municipal et président du comité qui chapeaute la culture, René Martin, croit que ce problème n’a pas été anticipé au moment de la conception du bâtiment. Bien que de nombreuses factures s'additionnent pour exploiter l'Amphithéâtre, il s’agit d’un mal nécessaire, selon lui.
Quand tu entends qu’il faut 96 000 $ pour des oiseaux, avec toutes les dépenses qu’on ne peut pas faire parce qu’on a moins d’argent, ça fait mal. C’est frustrant, mais en même temps, on n’a pas le choix. Est-ce qu’on aurait dû construire l’Amphithéâtre ou pas? Il est fait et il faut l’entretenir
, a-t-il déclaré.
Trois-Rivières a récemment dépensé 1,6 million $ pour des équipements de scène, sans compter les 700 000 $ investis pour renouveler les écrans extérieurs installés lors de l’inauguration du bâtiment, en 2015.
Avec les informations de Raphaël Brouillette