Le syndicat des infirmières demande la démission de la PDG du CIUSSS MCQ

Des représentants syndicaux manifestent devant le siège social du CIUSSS MCQ pour exiger la démission de sa PDG, Nathalie Petitclerc.
Photo : Radio-Canada / Amélie Desmarais
Le Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec (FIQ-SPSMCQ), qui représente notamment les infirmières, a déposé des valises et des boîtes devant le siège social du CIUSSS MCQ jeudi pour demander à sa présidente-directrice générale de plier bagage.
Madame Petitclerc aura réussi en moins d’un an à se mettre à dos un paquet d’intervenant-e-s de tous les milieux, il faut le faire
, explique Patricia Mailhot, présidente par intérim du syndicat.
Cette dernière estime que Nathalie Petitclerc doit quitter ses fonctions de PDG du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ).
Par voie de communiqué, le syndicat dénonce ses décisions drastiques prises sans jamais consulter ses employé-e-s et sa fermeture à tout dialogue, même après les nombreuses sorties publiques pour dénoncer les impacts sur la population
.
La FIQ-SPSMCQ exerce des moyens de pression depuis des mois afin de faire reculer le CIUSSS MCQ sur ses nouvelles mesures de réaménagement d’horaire. Parmi celles-ci, des fusions de centres d’activité, déjà mises en place à Drummondville et qui doivent tôt ou tard être élargies au reste de la région, ont ravivé la grogne des membres du syndicat.
Un peu plus tôt cette semaine, cinq infirmières de Shawinigan ont d’ailleurs été suspendues par l’employeur après avoir refusé de participer à une journée d’orientation. Les travailleuses normalement affectées à la vaccination des enfants et aux visites postnatales en CLSC devaient être envoyées en pédiatrie à l’hôpital.
Quand je vois nos membres qui ont le courage de tenir tête à des décisions non fondées et dont le contrat de travail n’est pas respecté se faire brutalement imposer des sanctions, c’est pour moi une violence institutionnelle
, commente Patricia Mailhot.