•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les feux en N.-É. mettent l’industrie des fruits de mer du sud-ouest sur le qui-vive

Paysage montrant de l'eau et de la fumée.

À Shelburne, le 1er juin, ce qui semble être des nuages gris est en fait de la fumée.

Photo : Radio-Canada / Héloïse Rodriguez Qizilbash

Radio-Canada

Jusqu'à 20 installations de transformation et de conservation de fruits de mer le long de la côte dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse pourraient être menacées parce qu'elles se trouvent dans les zones d'évacuation des feux de forêt.

S’il fallait que les feux détruisent ces endroits, ce serait économiquement dévastateur pour la région, selon un vétéran de l'industrie.

Lorsque vous avez beaucoup de stocks qui valent des millions de dollars, c'est critique et c'est une préoccupation importante pour nos membres qui ont ces installations, explique Osborne Burke, le président de l'Alliance des fruits de mer de la Nouvelle-Écosse.

Vous sortez l'une de ces opérations d'une petite communauté et c'est le cœur de la communauté qui s'arrête.

C'est extrêmement grave et les ramifications pourraient être très, très, très importantes, non seulement pour aujourd'hui, mais ausssi pour demain et peut-être pour les années à venir.

Une citation de Steve Craig , ministre des Pêches de la Nouvelle-Écosse
Osborne Burke debout, dehors, près de l'usine.

Le président de l'Alliance des fruits de mer de la Nouvelle-Écosse, Osborne Burke, dit que beaucoup de choses sont à risque pour les communautés du comté de Shelburne, car les incendies de forêt menacent les installations de fruits de mer.

Photo : Radio-Canada / Matthew Moore

Osborne Burke indique qu'entre 15 et 20 des membres de l'alliance sont touchés par les ordres d'évacuation.

Certaines installations ont des générateurs qui se déclenchent automatiquement en cas de panne de courant, tandis que d'autres nécessitent que l'interrupteur soit actionné manuellement.

Compter sur des générateurs pour maintenir les opérations et conserver le homard vivant dans des bassins de rétention présente aussi des défis, admet le ministre des Pêches de la Nouvelle-Écosse, Steve Craig, car quelqu'un doit fournir du carburant à ces générateurs pour que les usines continuent de fonctionner.

Le problème, c’est que personne ne veut voir un camion-citerne essayer de traverser des zones en feu, dit-il.

Le ministre en entrevue.

Steve Craig, ministre des Pêches et de l'Aquaculture de la Nouvelle-Écosse, affirme que ce nouveau programme offrira l'occasion de partager de l'information sur le secteur des produits de la mer avec de jeunes étudiants.

Photo : Radio-Canada / Brett Ruskin

Il ajoute que son ministère est en communication avec les responsables du ministère des Ressources naturelles pour avoir de l'aide sur les sites touchés, quand et où c’est sécuritaire de le faire. Steve Craig doit aussi rencontrer son homologue fédéral vendredi au sujet d'un soutien potentiel au cas où les choses s'aggraveraient.

Prolongement des saisons de pêche

La ministre fédérale des Pêches, Joyce Murray, a annoncé plus tôt cette semaine que la saison de pêche au homard de la zone 33 serait prolongée jusqu'à minuit mardi afin de donner aux gens plus de temps pour remonter leur équipement tout en essayant de lutter contre les incendies.

Un pompier tient un boyau d'arrosage.

Le pompier Walter Scott, de Churchover dans le comté de Shelburne, pulvérise le sol pendant que le bombardier à eau vole pour déverser une charge sur le feu.

Photo : Communications Nova Scotia

Certains pêcheurs sont débordés, puisqu'ils travaillent également comme pompiers volontaires. La zone 34, la zone voisine de pêche au homard, va fermer à minuit vendredi.

Le ministre Steve Craig raconte qu'à l’automne dernier il avait élaboré un plan d’urgence au cas où la tempête Fiona se serait abattue sur le sud-ouest.

Je pensais à la façon de faire sortir les bateaux de l'eau et de les mettre à terre. Je n'aurais jamais pensé que nous étudirions la manière de faire sortir les bateaux de terre pour les mettre à l'eau, dit-il. Pourtant, c'est la situation dans laquelle nous sommes maintenant.

Des homards vivants dans une glacière.

Vente de homard le 16 octobre 2020, à Halifax, en Nouvelle-Écosse

Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan

Osborne Burke dit que les membres de l’Alliance avec qui il parle éprouvent un stress extrême, car ils s'inquiètent de l'avenir de leurs installations.

Il raconte que ces membres perdent aussi de précieuses commandes de homards vivants parce que les camions ne peuvent pas se rendre des sites à l'aéroport ou parce qu'il n'y a personne pour les charger et les décharger.

Avec les informations de Michael Gorman, de CBC

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre ICI Acadie

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Acadie.