La Régie de la santé du Fraser défend la qualité des soins dans ses hôpitaux

La présidente-directrice générale (PDG) de la Régie de la santé du Fraser défend la qualité des soins hospitaliers au sein de la plus grande autorité sanitaire de la Colombie-Britannique. Ces dernières semaines, des dizaines de médecins ont tiré la sonnette d’alarme au sujet du manque de personnel et du sous-financement des soins de santé dans la région.

Lors d’une entrevue jeudi, Victoria Lee a assuré que les soins aux patients restent la priorité et que les prestataires sont absolument dévoués et engagés à fournir les meilleurs soins possibles. Elle a aussi soutenu que la population devrait se sentir en confiance dans les salles d'urgence de la région.

Chaque fois que j'ai une urgence, je me rends aux urgences les plus proches, notamment dans n'importe quel hôpital de la Régie de la santé du Fraser [...].

Ces dernières semaines, plus d’une centaine de professionnels de la santé d’hôpitaux de la région ont dénoncé, dans des lettres ouvertes, le manque criant de personnel qui pousse les salles d'urgence à bout, épuise le personnel et entraîne des soins médiocres aux patients.

Certains médecins ont affirmé que, s’il ne pouvait y avoir davantage de médecins aux urgences de l’Hôpital Surrey Memorial, la seule solution possible serait de dérouter des patients, c’est-à-dire que les services d'urgence n'accepteraient pas de nouveaux patients jusqu'à ce que la situation devienne plus gérable.

Selon Victoria Lee, cette mesure n'est prise que dans des circonstances extrêmes et mettrait à rude épreuve les autres services d'urgence, eux aussi surchargés.

Vendredi, vers 7 h 30, le temps d'attente aux urgences à Surrey Memorial était de plus de 7 heures, selon le site public de la Régie de la santé (Nouvelle fenêtre) (en anglais).

Recherche de solutions

Victoria Lee a souligné que l'autorité sanitaire discutait avec la province pour trouver des solutions aux problèmes évoqués, sans toutefois préciser lesquels.

Pour l'instant, en ce qui concerne les activités quotidiennes, nous sommes en mesure d'accéder à des paiements supplémentaires et à d'autres ressources pour nous assurer que nous répondons à la demande, a-t-elle indiqué.

De son côté, le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, a rencontré les médecins de la région mercredi.

Les médecins m'ont dit [...] qu'ils voulaient être impliqués, et je veux qu'ils soient impliqués parce que, en ce qui concerne les patients, ils ont les connaissances nécessaires pour prendre les bonnes décisions, a-t-il affirmé après la rencontre.

D'après des informations de Belle Puri, Rhianna Schmunk, l'émission All Points West et La Presse canadienne