La reprise des services de PR Transpo est une fois de plus reportée, dans l’est ontarien

Le service de transport en commun intermunicipal des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR), qui devait reprendre le 5 juin après une interruption de quelques mois, restera en veilleuse pour une durée indéterminée.

Le gouvernement régional des CUPR, dans l’est ontarien, a annoncé la prolongation de la suspension du service, mercredi, par voie de communiqué.

Le service [...] de PR Transpo [...] demeurera suspendu pour une période indéterminée. La complexité des défis opérationnels auxquels le projet pilote est confronté explique en grande partie ce délai supplémentaire, peut-on lire.

Les CUPR évoquent notamment d’importants enjeux en matière de main-d’œuvre et le faible achalandage.

Les mêmes raisons avaient été citées pour expliquer, à la fin décembre 2022, l’arrêt temporaire du service de transport en commun.

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Dans un premier temps, l'interruption devait durer quelques semaines, mais la reprise des activités de PR Transpo a été remise au 5 juin, puis repoussée à nouveau à une date encore inconnue.

L’équipe du projet comprend que cet arrêt prolongé pourrait causer des inconvénients aux utilisateurs du service et travaille ardemment à résoudre cette situation dans les meilleurs délais, indiquent les CUPR.

Le service de PR Transpo, qui dessert les huit municipalités des CUPR, a été lancé par le gouvernement régional en 2018. Le projet pilote, subventionné par la province, doit toutefois prendre fin en 2025.

Le transporteur a d’abord offert un service traditionnel à routes fixes, mais depuis juin 2021, PR Transpo offre un service sur demande. Selon les CUPR, 234 usagers se sont prévalus du service de transport sur demande, pour un total de 6167 déplacements effectués. 

Un service à repenser

Selon le président des Comtés unis de Prescott et Russell et maire du canton de Champlain, Normand Riopel, le service de PR Transpo est important pour la communauté, mais des changements s’imposent afin d’améliorer son efficacité.

Le service offert a besoin d’être repensé, d’être réétudié, dit-il. Il faut être capable de desservir la clientèle de manière responsable.

Ce dernier croit qu’une piste de solution serait de concentrer les ressources vers certaines routes essentielles de la région et à certains secteurs stratégiques.

Le président des CUPR ne sait pas ce qu’adviendra PR Transpo à l’échéance du projet pilote en 2025. Des discussions doivent avoir lieu au sein du gouvernement régional.

Il y a encore un grand bout de chemin à faire avant d’être rendu là, a-t-il dit.

Avec les informations de Samuel Blais-Gauthier