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L’école d’Authier-Nord sera fermée définitivement

Photo extérieure d'une école, un bâtiment de deux étages. À l'avant-plan, une affiche de félicitations pour un projet de cour d'école accrochée sur une clôture.

L'école Bellefeuille d'Authier-Nord, en Abitibi-Ouest.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Le verdict est tombé : le pavillon d’Authier-Nord de l’école primaire Bellefeuille demeurera fermé.

Le conseil d’administration du Centre de services scolaire du Lac-Abitibi (CSSLA) a adopté une résolution en ce sens, lors de sa séance du 23 mai. Le pavillon sera fermé définitivement à partir du 1er juillet.

Pour le CSSLA, il fallait plus d’élèves pour offrir une qualité de services pédagogiques dans un environnement sécuritaire. Avec seulement une dizaine d’inscriptions, de la 4e à la 6e année, le pavillon était d’ailleurs déjà fermé cette année et la plupart des élèves sont scolarisés à l’école de Macamic, située à une vingtaine de kilomètres d'Authier-Nord.

On voit que le nombre d’élèves continue de diminuer dans le secteur d’Authier-Nord et il n’y a pas de nouvelles arrivées, en tout cas, pas suffisamment pour permettre de croire qu’on pourrait maintenir ce pavillon ouvert de façon permanente.

Une citation de Isabelle Godbout, directrice générale du CSSLA
Isabelle Godbout pose dans les locaux de l'école La Polyno de La Sarre.

La directrice générale du Centre de services scolaire du Lac-Abitibi (CSSLA), Isabelle Godbout. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Andréi Audet

Dans la foulée du dépôt de l’avis d’intention en mars 2022, le CSSLA s’était donné jusqu’à ce printemps pour trouver une solution avec la communauté. Différentes avenues ont été discutées et étudiées, mais aucune ne s’est avérée concluante.

Malgré les discussions qu’on a eues, force est de constater que c’est toujours le même problème qui revient. Ce n’est pas facile d’amener de nouveaux élèves. C’est vraiment par ça que passerait le maintien de l’école. Donc, on en est venus à la conclusion qu’il n’y avait aucun projet qui pourrait permettre d'augmenter la clientèle scolaire de façon permanente. Alors, on a dû prendre la déchirante décision de procéder à la fermeture définitive, explique Isabelle Godbout.

Déception, mais résilience

Le maire d’Authier-Nord, Fernand Major, avoue comprendre la décision du CSSLA, avec le faible niveau d’inscriptions et les difficultés à mettre en place un service de garde pour les familles.

C’est sûr que pour une petite municipalité, ce n’est pas facile à accepter. La vitalité d’une petite paroisse, lorsque l’école est fermée, ça nous amène des défis supplémentaires pour garder nos jeunes chez nous.

Une citation de Fernand Major, maire d'Authier-Nord

Mais M. Major continue de croire en l’avenir de sa petite communauté de 300 habitants.

On a quand même des jeunes familles. On croit aussi que notre municipalité va continuer d’attirer des familles. On a organisé des transports scolaires pour accommoder le retour des élèves, pour réduire le temps de déplacement. Avec tout ce qui est mis en place, c’est quand même acceptable, fait-il valoir.

Une petite affiche, au bord de la route, indiquant que l'on arrive à Authier-Nord.

L'entrée du village d'Authier-Nord.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Bientôt à vendre

Maintenant que la décision de fermer l'école de façon définitive a été prise, le CSSLA doit se pencher sur l’avenir du bâtiment situé en plein coeur du village d’Authier-Nord. Certains locaux sont d’ailleurs utilisés en ce moment par la Municipalité.

On va entrer en pourparlers avec les instances du ministère (de l’Éducation), qui vont nous guider dans l’aliénation du pavillon. Dans les prochains mois, les prochaines années, on va se départir du pavillon. C’est sûr qu’on aura éventuellement une offre de mise en vente qui sera faite. Je connais déjà des gens qui pourraient être intéressés à l’utiliser à d’autres fins, à des fins communautaires. C’est clair que le pavillon ne sera pas laissé à l’abandon. Il aura certainement une deuxième vie intéressante, estime Isabelle Godbout.

Selon le maire Major, la Municipalité n’a pas un besoin criant de nouveaux espaces. Il se dit toutefois prêt à discuter avec le Centre de services scolaire et à étudier toutes les options avec son conseil municipal.

On va voir si nous aurions un projet au niveau municipal. Peut-être aussi qu’il y aura des promoteurs intéressés, lance-t-il.

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