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Une vingtaine de locataires perdent leur logement à l’Î.-P.-É.

Un ancien motel. L'accès au deuxième étage est fermé.

Les locataires du deuxième étage de cet immeuble à Alberton, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont perdu leur logement. Le gouvernement explique que l'escalier n'est plus sécuritaire.

Photo : Radio-Canada / Steve Bruce

Radio-Canada

Les locataires de l’étage supérieur d’un ancien motel à Alberton, à l’Île-du-Prince-Édouard, perdent leur logement pour des raisons de sécurité.

L’un d’eux, Homer Blacquiere, qui habite à cet endroit depuis six ans, n’est guère étonné.

Tout se détériore depuis l’arrivée du nouveau propriétaire. Nous manquons souvent de mazout. Tout gèle, y compris les tuyaux, déplore M. Blacquiere.

Un homme debout à côté de l'escalier condamné.

Homer Blacquiere examine l'escalier jugé non sécuritaire.

Photo : Radio-Canada

Le problème à l'origine de l'ordonnance de quitter les lieux est le mauvais état de l’escalier qui mène à ces logements, explique un porte-parole du gouvernement. Les inspecteurs ont déterminé qu’il n’est plus sécuritaire.

Les autorités provinciales confirment que c’est la première fois qu’elles ordonnent aux locataires d’un deuxième étage d’un immeuble de quitter les lieux pour leur propre sécurité.

Les locataires se sentent ignorés, selon Homer Blacquiere.

Personne ne semble vouloir venir ici travailler pour régler les problèmes. À la longue, les choses s'aggravent et tout tombe en pièces. C’est ce qui s’est produit, dit-il.

La section condamnée compte 13 logements, indique le gouvernement. La Croix-Rouge canadienne aide ces locataires, dont plusieurs travailleurs étrangers temporaires, à demeurer dans un hôtel pour les prochains jours.

Pénurie de logements

Le maire intérimaire d’Alberton, Blair Duggan, se demande ce qu’il va arriver à ces personnes lorsque ces prochains jours à l’hôtel seront écoulés.

C’est très préoccupant. Premièrement, vous n’aimez pas voir qui que ce soit vivre dans des conditions non sécuritaires. Je suis content que le gouvernement intervienne, mais l’absence de logement pour ces résidents est inquiétante, affirme Blair Duggan.

La pénurie de logements est la raison pour laquelle M. Blacquiere vivait à cet endroit et payait un loyer mensuel de 600 $. Il n’y a rien d’autre à louer. Tout est trop cher ou trop éloigné, dit-il.

Le propriétaire dit être surpris

L’ordonnance précise que personne ne peut habiter dans ces logements à moins que l’escalier et le garde-fou soient remplacés.

L'entreprise propriétaire exprime sa surprise. Le gestionnaire George Villaluz DesRoche soutient que le gouvernement ne lui a pas accordé suffisamment de temps pour faire les travaux nécessaires.

M. Villaluz DesRoche souligne qu’il a personnellement supervisé des travaux d’entretien au cours des deux dernières années, notamment pour les machines à laver, le système de chauffage et le toit.

Il dit qu’il comptait améliorer les portes, les fenêtres et la plomberie l’été dernier, mais la pénurie de main-d'œuvre l'a empêché de faire ces travaux.

L’entreprise compte faire les réparations nécessaires le plus rapidement possible, conclut M. Villaluz DesRoche.

D’après un reportage de Tony Davis, de CBC

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