Des élèves de Magog défiés de venir à pied ou à vélo à l’école

Les enfants étaient invités à venir à l'école à vélo ou à pied aujourd'hui.
Photo : Radio-Canada
Si, autrefois, près de 80 % des jeunes se rendaient à l'école à pied ou à vélo, aujourd'hui, c'est tout le contraire. Et c'est justement pour renverser cette tendance que le Conseil régional de l'environnement de l'Estrie a lancé le défi « À l'école à pied ou à vélo, je suis capable » pour inciter les enfants de Magog à délaisser la voiture de leurs parents pour se rendre en classe.
Ce mercredi, les élèves de l'École Montessori étaient invités à enfourcher leur bicyclette ou à chausser leurs espadrilles pour s'y rendre. Afin de les récompenser de leurs efforts, ils étaient accueillis dans la cour dans une ambiance festive où musique et limonade étaient à l'honneur. Tous ceux qui ont relevé ce défi se sont également fait remettre un macaron indiquant leur exploit.
Les principaux intéressés ne se sont pas fait prier pour relever le défi. Ça me fait faire du sport, ça garde mon corps en santé et ça aide la planète
, a affirmé une des participantes. C'est un bel événement parce que ça fait moins de pollution sur la planète. C'est donc mieux pour la planète de venir en transport actif
, a renchéri sa copine. C'est aussi bon pour la concentration à l'école!
a ajouté la responsable de l'activité au Conseil régional en environnement, Kristell Savard.
Au total, 170 élèves sur 185 ont relevé le défi.

Kristell Savard est la responsable du défi «À l'école à pied ou à vélo, je suis capable!».
Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur
En Amérique du Nord, la voiture est centrale dans notre vie. Il y a de plus en plus de voitures sur les routes et elles sont de plus en plus grosses. Il y a un effet d'entraînement. Les gens se disent qu'ils n'enverront pas leur enfant à l'école à pied ou à vélo parce qu'ils trouvent que c'est trop dangereux. Donc, ils y vont en voiture et contribuent par le fait même au problème
, rappelle-t-elle.
En incitant les enfants à bouder la voiture familiale, on veut aussi rendre les abords des écoles plus sécuritaires. Si davantage de jeunes se rendent à l'école à vélo ou à pied, il y aura, par conséquent, moins de véhicules dans le secteur, croit l'organisme.
On a aussi pensé à ceux qui habitent trop loin, ce qui rend la possibilité du transport actif plus compliquée. Deux débarcadères alternatifs ont été ciblés : au centre d'escale D-Vert pour les marcheurs et au parc de planche à roulettes près de la rue Cabana pour les cyclistes.
Une activité similaire a eu lieu la semaine dernière à l'École Brassard de Magog. Quelque 200 enfants ont relevé le défi.
Les directions d'école intéressées à mettre leurs élèves au défi sont invitées à contacter le Conseil régional de l'environnement de l'Estrie.