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La sylviculture : la mission d’une entreprise ontarienne depuis 1982

Une femme dans une serre.

Jenny Millson est gestionnaire des opérations de Millson Forestry depuis 2003.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Depuis une quarantaine d'années, Millson Forestry à Timmins se donne pour mission de redonner un second souffle aux forêts. De 15 millions de plants d'arbres par année, elle s'est renouvelée en créant une expertise pour extraire les graines des cônes de résineux. Aujourd'hui, l'entreprise dispose de 7 milliards de graines de pins.

On aide les forêts, on aide le futur, déclare Marc Savard employé chez Millson Forestry depuis 33 ans.

L'homme affirme avoir été temoin de toutes les étapes de la transformation de l'entreprise.

Une vue aérienne des serres de Millson Forestry à Timmins.

Une vue aérienne des installations de Millson Forestry à Timmins.

Photo : Avec lea permission de Millson Forestry

En 1982, Millson Forestry produisait 250 000 plants d'arbres par an. C'est en 1996 que l'entreprise s'est lancé dans l'extraction de graines avec la construction d'une usine.

Le fureteur nord-ontarien

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Le fureteur nord-ontarien Jimmy Chabot.

Aujourd'hui, elle dispose d'un inventaire de 15 millions de graines. De plus, elle est toujours à la recherche de techniques de pointe pour continuer d'améliorer la qualité de ses semences.

Une femme plante des graines.

Les graines extraites des cônes sont ensuite semées chez Millson Forestry.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Depuis le début des années 2000, l'industrie forestière ne veut que des arbres dans des boîtes de un, précise Jenny Millson, la fille des fondateurs de Millson Forestry.

Cette exigence d'un seul cycle au lieu de deux comme avant, pousse Millson Forestry à construire davantage de serres. Pour ce faire, l'entreprise aura besoin d'un espace plus grand, mais Jenny Milson souhaite garder l'entreprise là où tout a commencé.

Se redéfinir

Marc Savard, explique le fonctionnement de l'entreprise : les gros joueurs de l’industrie forestière comme Eacom ou Interfor ont des personnes chargées de récolter les cocottes mûres des arbres.

Si on n’a pas de cocottes, il faut reproduire des arbres. On coupe des millions puis des millions d’arbres, il faut les remplacer vite pour continuer avec les forêts. Des forêts on en a besoin.

Une citation de Marc Savard, employé chez Millson Forestry
On aperçoit des cocottes de pins blancs et leurs graines sur un tableau de présentation.

Quelques types de cônes d'épineux.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Toutes les cocottes récoltées par les entreprises forestières dans le nord de l’Ontario sont envoyées à Timmins chez Millson Forestry.

Quand les cocottes rentrent dans l’usine, on sait tout suite de quelle forêt elles proviennent, et il faut que ça reste avec les graines pendant toutes les stations dans l’usine pour les besoins de la traçabilité. Elles sont ensuite chauffées dans des fours pendant 24 heures pour qu’elles s'ouvrent. On les dépose ensuite dans une machine rotative pendant une quinzaine de minutes afin que les graines tombent. Une séparation par gravité permet de jeter les mauvaise graines, explique Jenny Millson.

Une femme devant une machine.

Jenny Millson met en route le séparateur de gravité qui classe les bonnes et mauvaises graines.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Millson Forestry a son actif un inventaire de 7 milliards de graines conservées dans de grands congélateurs.

Toutefois, Jenny Millson précise que les graines ne lui appartiennent pas, elles sont la propriété des industries forestières.

Au moment de notre rencontre, Jenny Millson s’apprêtait à livrer un million de graines aux États-Unis.

Un homme devant un sac de cocottes.

Marc Savard devant un sac de cocottes.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Les cocottes vides ont aussi une seconde vie. Chaque année, ce sont plusieurs camions qui quittent l’usine de Timmins pour être rendu à des fins artistiques et artisanales au Canada et aux États-Unis.

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